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« Un mariage de rêve » de Stephen Elliott . Critique DVD

Je t'aime , moi non plus

Synopsis: John Whittaker, jeune Anglais de bonne famille, tombe fou amoureux de Larita, aventurière américaine et sexy. Il l'épouse sur le champ et la ramène dans le manoir de ses parents. Si Mr Whittaker n'est pas insensible au charme de sa belle-fille, l'allergie est instantanée chez Mrs Whittaker qui déroule un vaste champ de mines aux pieds de Larita. Celle-ci comprend vite qu'elle doit riposter si elle ne veut pas perdre John.

La fiche du DVD

Le film : "Un Mariage de rêve"
De : Stephan Elliott
Avec : Jessica Biel, Ben Barnes
Sortie le : 04/11/2009
Distribution : Pyramide Vidéo
Durée : 93 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film
Les bonus

Dans l’entretien qu’il accorde en bonus, Stephan Elliott raconte qu’il n’a pas été le premier réalisateur pressenti pour cette adaptation de la pièce de Noël Coward , « Easy vertue ». Lorsque son tour arrive , il n’est pas vraiment enthousiaste. Après le succès énorme que fut « Priscilla, folle du désert » , son premier film , le cinéaste australien a beaucoup peiné avant de refaire surface .

«  J’ai pas mal skié pendant ces dix dernières années, mais un accident sur la neige m’a en quelque sorte réveillé. Il fallait que je revienne vraiment au cinéma ». La motivation atteint parfois des sommets .En racontant tout ça , Elliot nous met en garde . Il l’a fait d’accord, mais ce film ne restera pas gravé dans les mémoires, pour lui non plus.I

l nous faut donc faire la noce  dans ce manoir familial où, John Whittaker, jeune Anglais de bonne famille, débarque en compagnie de sa femme Larita, une très belle  aventurière américaine. Si beau papa regarde la nouvelle venue avec une intention toute particulière , sa femme déclare très rapidement les hostilités.

Larita prend peu à peu  conscience du jeu de sa belle-mère et s’y prête avec beaucoup de conviction , jusqu’au jour où sa défense sera complètement anéantie par un événement imprévisible.

Nous sommes dans les années trente ; le  décor victorien est idyllique, et c’est une  belle histoire que raconte Noël Coward , dont l’esprit rappelle un peu le formidable film de Kenneth Branagh, « Peter’s friend ».

La mère et les deux frangines : pas de quoi s'exciter dans le manoir, effectivement .
La mère et les deux frangines : pas de quoi s’exciter dans le manoir, effectivement . .

Tout y est, de la boiserie aux  costumes , en passant par les  véhicules d’époque au cœur d’ une propriété qui ferait le bonheur de cent mille SDF . Visiblement on y a  mis les moyens et pourtant, je n’ai jamais  adhéré au film auquel je reproche son manque d’unité dans le ton et l’esprit  .

Sur quel pied danser ?  La guéguerre entre la belle-mère et la belle-fille est tantôt traitée avec humour , mais ça ne fait pas rire, tantôt avec acrimonie mais on n’y croit pas un instant . Malgré Kristin Scott Thomas dans le rôle de la maîtresse de maison , que l’on a connu plus inspirée. Elle focalise les hésitations d’une mise en scène très appliquée .

Quand elle sort des sentiers battus (un domestique un brin rebelle ) ça reste au stade des intentions ,  le jeu et les dialogues font surface, à l’image des  tourtereaux (Jessica Biel, Ben Barnes ) qui récitent leur texte avec une conviction suspecte.

Jessica Biel et Ben Barnes ,bien mignons
Jessica Biel et Ben Barnes ,bien mignon

Le seul personnage qui vous accroche aux rideaux, c’est celui de Colin Firth ( « Un été italien »  ) maître des lieux , à cent lieues de tout . On sait qu’il revient de la guerre, qu’il y a laissé beaucoup de souvenirs, qu’il campe  dans une désinvolte posture. Comme étranger à cette fatrie rigide et sans cœur, sa propre famille .

Dans une scène magnifique , où il avoue en secret tout l’amour qu’il porte à sa belle fille , on se dit que le film mené ainsi de bout en bout aurait eu une toute autre allure . Mais tout le monde ne peut pas danser le tango aussi bien que Larita , dans les bras de beau papa .

Suppléments

  • Entretien avec le réalisateur .
  • Cinq scène commentées .
Dans l’entretien qu’il accorde en bonus, Stephan Elliott raconte qu’il n’a pas été le premier réalisateur pressenti pour cette adaptation de la pièce de Noël Coward , "Easy vertue". Lorsque son tour arrive , il n’est pas vraiment enthousiaste. Après le succès énorme que fut « Priscilla, folle du désert » , son premier film , le cinéaste australien a beaucoup peiné avant de refaire surface . «  J’ai pas mal skié pendant ces dix dernières années, mais un accident sur la neige m’a en quelque sorte réveillé. Il fallait que je revienne vraiment au cinéma ». La motivation atteint parfois…

Review Overview

Le film
Les bonus

Une très belle histoire gâchée par un scénario qui ne sait pas s’il doit rire ou pleurer. Même Kristin Scott Thomas ne trouve pas le ton juste .

Avis bonus Un entretien avec le réalisateur et des scènes commentées, c'est plutôt agréable.

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