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« Le faussaire » de Volker Schlöndorff . Critique DVD

Synopsis: Dans Beyrouth écartelée par une guerre fraticide, un reporter allemand, Georg Laschen, enquête sur les causes du conflit. Il y retrouve Ariane, une ancienne maîtresse venue vivre au Liban avec son mari. Il découvre l'horreur de la guerre et désespéré d'avoir eu à tuer un Arabe, il rentre en Allemagne où il refuse de vendre ses informations...

La fiche du DVD

Le film : "Le Faussaire"
De : Volker Schlondorff
Avec : Bruno Ganz, Hanna Schygulla
Sortie le : 22/04/2009
Distribution : Arte Vidéo
Durée : 104 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film

D’après le le roman de Nicolas Born

Beyrouth, 1981. Dans la ville en guerre, un reporter allemand,Bruno Ganz pense à son couple chancelant. «Pourquoi ne peut-on pas vivre en paix ? » dit-il plongé dans le bourbier d’un conflit inter-religieux, qui aujourd’hui encore trouve toujours une étonnante et tragique résonance.

Aux massacres du conflit Israélo-palestinien , et juste avant celui de Sabra et Chatila, c’est la même tragédie qui fige le propos du cinéaste, prenant fait et cause pour la cause palestinienne. Mais nullement militant derrière l’œilleton de la caméra, il refuse toute mise en scène dogmatique, pour un film de genre qui ne dit pas son nom.

Le faussaire

 Volker Schlöndorff élargit son propos sur la question de la destinée des hommes. Ceux qui s’entre-tuent pour un dieu, un prophète, ceux qui, victimes et innocents, trouvent une échappatoire à  l’inexorable, et puis tous les autres en quête d’une autre histoire que celle inscrite dans le marbre de la naissance.

Hanna (Hanna Schygulla) une fonctionnaire allemande, employée à  l’ambassade d’Allemagne, a épousé la cause arabe. Elle fut un temps la maîtresse du journaliste à qui elle conseille d’adopter la même démarche identitaire.

Dilemme supplémentaire pour le reporter qui au fil des événements doute de plus en plus de la réalité de sa fonction. Les tractations diplomatiques, voire politiques, au milieu d’un trafic d’armes achèvent de briser sa conscience.

De retour au pays, il refuse de livrer le moindre article.

Riche et passionnant «Le faussaire» est un film indispensable, que le jeu des comédiens accentue avec une étonnante acuité. Dans le making of, Bruno Ganz apparaît perdu, véritablement perdu dans les ruines et les rues abandonnées de Beyrouth où le film a été tourné, il y a près de trente ans.

Des figurants ont à cette époque revécu leur propre drame. Mais pour une explosion simulée, pour une peur mise en scène, ils gagnaient en une journée ce qu’ils n’auraient pu s’offrir en un an.

D'après le le roman de Nicolas Born Beyrouth, 1981. Dans la ville en guerre, un reporter allemand,Bruno Ganz pense à son couple chancelant. «Pourquoi ne peut-on pas vivre en paix ? » dit-il plongé dans le bourbier d'un conflit inter-religieux, qui aujourd'hui encore trouve toujours une étonnante et tragique résonance. Aux massacres du conflit Israélo-palestinien , et juste avant celui de Sabra et Chatila, c'est la même tragédie qui fige le propos du cinéaste, prenant fait et cause pour la cause palestinienne. Mais nullement militant derrière l'œilleton de la caméra, il refuse toute mise en scène dogmatique, pour un film…

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Le film

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10 Commentaires

  1. Je me rends compte que je n’ai pas vu ce film. Je vais réparer cette erreur.

  2. C’est un des grands films sur la période historique et malheureusement belliqueuse que vit le Liban, avec un excellent Bruno Ganz. Un grand acteur lui aussi , que l’on retrouve sur ce blog dans  » Ces garçons qui venaient du Brésil  » et dans  » The reader » actuellement au cinéma.

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