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« Largo Winch » de Jérôme Salle. Critique DVD

Synopsis: Le milliardaire Nerio Winch est retrouvé noyé. Une mort forcément suspecte quand on sait qu'il s'agit du fondateur et principal actionnaire du puissant et tentaculaire Groupe W. Qui va hériter de cet empire économique ? Officiellement Nerio n'avait pas de famille. Mais il cachait un secret : un fils, Largo, adopté presque trente ans plus tôt dans un orphelinat bosniaqu

La fiche du DVD

Le film : "Largo Winch"
De : Jerome Salle
Avec : Tomer Sisley, Gilbert Melki
Sortie le : 29/07/2009
Distribution : Wild Side Video
Durée : 104 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film
Les bonus

Pour justifier auprès des dirigeants de la multinationale qu’il est bien le seul à pouvoir reprendre l’entreprise de  papa, Largo doit récupérer des bons au porteur représentant plus de la moitié du capital de la société. Mais comme d’autres larrons guignent l’héritage, ça risque d’exploser…

On suit alors avec intérêt la prise de pouvoir du jeune homme. Entrecoupée par des flash-back  retraçant sa jeunesse, on découvre l’histoire de ce jeune yougoslave conditionné par son père pour endosser ses futures  responsabilités.

Le film propose des scènes d’actions efficaces, comme cette course poursuite où Largo tente d’échapper à son garde du corps perché dans un hélicoptère ; équipé d’un fusil sniper, il arrose à tout va. Entre OPA hostile, manipulations et scènes de combat bien réalisées on ne s’ennuie pas. Se déroulant entre la Croatie et les Etats-Unis , les dialogues en français , se font très rares . La présence de nombreux sous-titres aura peut être raison de certains d’entre vous.

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Tomer Sisley, qui interprète le rôle principal montre ici son habileté dans les rôles d’action. On retrouve aussi avec plaisir Kristin Scott Thomas numéro 2 du groupe, Gilbert Melki le fidèle ami de la famille et Mélanie Thierry en femme fatale.

L’adaptation du premier tome de la bande dessinée à succès créée par Jean Van Hamme n’était pas évidente, surtout après une bien mauvaise série télévisée. Dans les compléments , il se dit tout à fait satisfait du travail de Jérôme Salle qui a réussi son pari en réalisant un bon divertissement,  relativement proche de la BD. Je regrette cependant l’absence  d’un des personnages  principaux, le trublion et fidèle ami de Largo : Simon Ovronaz. Cet« oubli » sera peut être corrigé dans le second opus dont le tournage débute en septembre en Thaïlande.

LES SUPPLEMENTS

C’est encore un feu d’artifice et d’actions en tout genre, surtout dans l’édition collector . Le directeur des cascades, Alain Figlarz en parle autant qu’il les pratique. C’est passionnant de l’entendre discourir sur la manière de préparer tel ou tel comédien, à son futur rôle . Ca tient à la fois de la psychologie et d’une philosophie martiale peu courante dans le milieu du dvd.

Le making of tout aussi haletant, retrace sur une demi-heure  quasiment au jour le jour les tenants et aboutissants du tournage . 17 semaines ,pendant six mois , de la Sicile à Macao en passant par Hong-Kong et la France , il faut de l’énergie, même la nuit quand à trois plombes du matin on répète inlassablement la scène du père Winch sur la plage de son yacht .

Ce qui ressort peut-être avec le plus d’évidence ici, c’est le véritable travaille du metteur en scène . On dit parfois qu’un excellent directeur de la photo peut pallier les défaillances de son patron . Si pour «  Largo Winch » Denis Rouden remplit sa tâche à la perfection , Jérôme Salle est bien le seul maître à bord pour compléter un édifice parfois coton à élaborer. La scène de l’assemblée générale par exemple , vue des coulisses, il vaut mieux ne pas trop s’y frotter .

Il ne faut pas manquer non plus l’interview de Jean Van Hamme , le papa de Largo et sous l’intitulé «  Rencontre avec Largo » une suite d’entretiens des principaux acteurs du film . Un résultat extraordinaire en matière de compléments : un dvd +++.

Pour justifier auprès des dirigeants de la multinationale qu’il est bien le seul à pouvoir reprendre l’entreprise de  papa, Largo doit récupérer des bons au porteur représentant plus de la moitié du capital de la société. Mais comme d’autres larrons guignent l’héritage, ça risque d’exploser... On suit alors avec intérêt la prise de pouvoir du jeune homme. Entrecoupée par des flash-back  retraçant sa jeunesse, on découvre l’histoire de ce jeune yougoslave conditionné par son père pour endosser ses futures  responsabilités. Le film propose des scènes d’actions efficaces, comme cette course poursuite où Largo tente d’échapper à son garde du corps…

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Le film
Les bonus

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