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« Et maintenant, on va où ? » de Nadine Labaki. Critique DVD

Synopsis: Au Liban, dans un village isolé, cerné par des mines, les femmes chrétiennes et musulmanes complotent pour empêcher les hommes de se battre. Jusqu’au jour où un drame surgit…

La fiche du Disque

Le film : "Et maintenant, on va où ?"
De : Nadine Labaki
Avec : Nadine Labaki, Moussawbaa Claude Baz
Sortie le : 18 janvier 2012
Distribution : Pathé
Durée : 100 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de Disque : 1
Le film
Les bonus

Le Liban. L’histoire aurait pu être belle.  Au milieu du combat des femmes pour la paix, celui des hommes pour la guerre. Le plus fort n’est pas celui qu’on pense.

Les femmes plus intrusives, plus intelligentes aussi revendiquent en silence le droit à leur dignité menacée par quelques querelles intestines. Elles imaginent alors un stratagème pour qu’elles cessent. L’armistice a pour nom, le prénom de jeunes filles venues de la ville voisine. Des créatures de rêve, qui le resteront.

Nadine Labaki, est passé à côté de sa fable, de son histoire qui voulait nous faire croire que l’on pouvait sauver le monde avec un peu de bonne volonté, de part et d’autre des frontières. C’est possible, c’est même certain et la chose s’est déjà produite.

Mais à force de répéter la même chose, on reste sur place et tout est prévisible. Les scènes sont téléphonées, peu crédibles, et les bagarres entre villageois n’attendent que le clap de départ pour s’émoustiller dans un décor de faux western.

Habituellement, un gamin tombé sous une balle perdue, me fait quelque chose .Mais là, rien, pas un poil de frisson, quand la réalisatrice s’appesantit sur sa démonstration, en quête d’un scénario un brin cohérent.Mais lui aussi gambade dans toutes les directions, effleurant quelques idées ici et là, qui du drame à la comédie, ne savent pas sur quel pied danser. A quoi sert le stratagème des filles de luxe ?

Tant d’errements rejaillit immanquablement sur un projet artistique  ô combien louable.  Ce qui renforce l’aspect désolant de ce film, qui abordant un sujet aussi grave, (et quel que soit le ton employé) en vient à  caricaturer ses protagonistes.

Devant et derrière la caméra…

Dans le confinement de son institut de beauté à Beyrouth, Nadine Labaki avait pour son premier long métrage «Caramel» réussit un coup de maître. Et maintenant on va où ? nous demande-t-elle. Et après, on fait quoi ! répond l’écho …

LES SUPPLEMENTS

  • Le making of (18 mn). Ca va, ça vient, tout le monde s’affaire , très peu de commentaires, c’est un making of en forme d’ambiance . Tout le film repasse à travers cette intrusion sur le plateau, et c’est une bonne idée , puisque le travail réalisé transparaît bien à travers de nombreuses scènes de tournage.

C’est à peine si la réalisatrice se fâche quand on ne l’écoute pas ( scène de bagarre) alors qu’une jeune femme explique que le script est tenu secret. «  Nous découvrons les scènes, les unes après les autres »

« J’espère que le film sera à la hauteur des efforts » dit en conclusion la réalisatrice à toute son équipe lors du dernier jour.

  • La bande originale (12 mn). Elle est expliquée par son créateur Khaled Mouzannar , qui doit naviguer entre chansons et musique. Des morceaux seront même écrits sur le plateau, en fonction du tournage.

Les musiciens en studio ( on ne sait pas où ) et la réalisatrice à Paris, dialoguent via Skype et c’est un peu surprenant. Mais la magie du documentaire opère bien avec de nombreux chapitres comme la scène d’ouverture où la chorégraphie et la musique écrite avant, doivent évidemment correspondre.

Idem pour Léna Farah ,l’auteur de la chanson qui doit trouver les mots à partir d’une mélodie proposée et à laquelle le compositeur ne veut pas changer la moindre note, soupire l’auteur. Les dernières images, ce sont toutes les femmes en répétition sur la fameuse chanson. C’est très chaleureux.

Le Liban. L’histoire aurait pu être belle.  Au milieu du combat des femmes pour la paix, celui des hommes pour la guerre. Le plus fort n’est pas celui qu'on pense. Les femmes plus intrusives, plus intelligentes aussi revendiquent en silence le droit à leur dignité menacée par quelques querelles intestines. Elles imaginent alors un stratagème pour qu'elles cessent. L’armistice a pour nom, le prénom de jeunes filles venues de la ville voisine. Des créatures de rêve, qui le resteront. Nadine Labaki, est passé à côté de sa fable, de son histoire qui voulait nous faire croire que l’on pouvait sauver…

Review Overview

Le film
Les bonus

Une mise en scène qui s’arrête en chemin, un scénario écrit à la petite semaine, et de bonnes intentions jetées sur le papier, sans cohérence, ne donnent qu’un substrat de cinéma. Je n’ose pas répondre à la question posée par le titre …

Avis Bonus : Un making of assez original dans sa forme et qui dit beaucoup, un documentaire bien illustré sur la musique et la chanson, ça me réconcilie avec ce film que je trouve bien décevant .

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5 Commentaires

  1. Grande réussite de comédie et de tragédie entremêlées, le second film de Nadine Labaki livre malheureusement un propos au mieux maladroit, au pire scandaleux. Si la réalisatrice renvoie dos à dos les différentes religions et appelle de ses vœux la paix entre les peuples, elle nous montre ici son véritable ennemi : la gent masculine. ma critique :
    http://tedsifflera3fois.com/2011/09/30/et-maintenant-on-va-ou-critique/

  2. Les villages Libanais sont « faux western »? Quelle ouverture aux autres cultures! Le seul modèle à comparer est désormais le modèle Américain ou européen?! C’est insultant!

    Recommandation avant de publier des nouvelles critiques est de ne montrer plus l’illétrisme afin d’éviter des insultes offensant.

  3. Je parlais de la technique de la bagarre, sans aucune référence à la culture libanaise .

  4. la technique de la bagqrre n’a aucun lien avec la culture libanaise? a vrai dire je doute que vous ayez vu une bagarre entre libanais. je suis libanaise, vivant au Liban et je sais plus que quiconque que malgre son air imaginaire, ce film presente des scenes tres reelles. bien sur, etant de l’exterieur on peut poser un regard different, mais etant de l’interieur je peux vous affirmer que ce film n’aurait pas pu etre presente sous un angle different pour la simple raison qu’il aurait cause une grande polemique. en effet, la cohabitation chretiens/musulamns est presentee comme noramlisee mais la realite c’est que c’est une vraie poudriere.
    en ce qui concerne les prostitue je crois qu’au contraire elles ont ete bien utilise pour le dessin final des femmes qui etait de detourner l’attention des hommes. on a bien vu comment tous les hommes de tout age se sont metamorphose face a cea ukrainiennes. et finalement, le plus important c’est grace a ces prostirues que les femmes du village ont pu connaitre ou etaient cachees les armes et sauver le village.
    personnellement j’ai deja vu le film deux fois et je suis prete a le revoir une troisieme fois parce qu’on ne s’en lasse pas de voir que depuis la guerre civile les choses n’ont pas change helas mais le plus extraordinaire c’est la facon dont Nadine Labaki arrive a critiquer la situation,nous faire rire chertiens et musulmans sans aucune gene.

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