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« Breathless » de Yang Ik-Joon. Critique dvd

Synopsis: Leader impitoyable d'une bande de voyous, Sang-hoon met toute sa rage dans son métier de recouvreur de dettes. Sa vie et son quotidien sont une histoire de violence. Il est incapable d'exprimer son attachement.Mais le hasard met sur son chemin Yeon-hee, une jeune lycéenne, au passé étrangement similaire au sien et qui va lui tenir tête.

La fiche du Disque

Le film : "Breathless"
De : Ik-June Yang
Avec : Ik-June Yang, Kkobbi Kim
Sortie le : 5 octobre 2010
Distribution : Potemkine Films
Durée : 130 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de Disque : 1
Le film
Les bonus

Ce film est d’une violence absolue, totalement assumée (ni gratuite, ni complaisante) par la société coréenne de ce début de siècle. Une violence, familiale, professionnelle, vecteur d’une histoire personnelle que Yang Ik-Joon, conduit, pour son premier film, jusqu’à son point de non retour afin d’exorciser un passé douloureux.

Il interprète tout aussi magistralement le personnage principal, Sang-hoon, un chef d’un gang de recouvrement de dettes, impitoyable. Que rien ne peut faire flancher, et surtout pas une lycéenne qui pourtant va lui tenir tête, avant de s’accrocher à ses basques .Depuis la mort de sa mère, Yeon-hee (Kim Kkobbi ) s’occupe de sa petite famille : un père dépressif, un frère du genre voyou, qui n’a aucune tendresse pour sa soeur…

Ces deux êtres vont apprendre à se connaître et à s’aimer, tout en conservant le secret de leurs familles déglinguées. Un silence posé tel un ciment sur un édifice encore fragile, sur une personnalité en quête d’identité. Sang-hoon porte ses contradictions qui au fur et à mesure de ses missions, vont le tarauder un peu plus chaque jour. Devant le regard apeuré d’un enfant, la mine terrifiée d’une victime. Ce gamin en pleurs, ce père au visage tuméfié, c’est sa propre histoire qui ressurgit et qu’il récuse de la même manière qu’il repousse l’amitié de la lycéenne.

Ce film décrit très bien la société coréenne contemporaine, et parle aussi et avant tout de la paternité. Le père que l’on n’a pas eu, celui qui vous a abandonné ou perdu dans les souvenirs d’une guerre oubliée…   Ce thème remarquablement abordé, prend toujours la tangente (du policier au film noir) pour mieux rebondir. C’est la force d’un scénario extrêmement complexe dans son écriture, me semble-t-il mais si bien écrit qu’il  restitue une histoire limpide et sincère.  Un film porté par la violence, paradoxalement plein d’espoir.

  • Le film par Charles Tesson (20 mn)

L’ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, dit tout le bien qu’il pense de ce film, en insistant notamment sur l’utilisation de la violence.

Grand prix du Festival de Deauville Meilleur film du festival de Rotterdam Ce film est d’une violence absolue, totalement assumée (ni gratuite, ni complaisante) par la société coréenne de ce début de siècle. Une violence, familiale, professionnelle, vecteur d’une histoire personnelle que Yang Ik-Joon, conduit, pour son premier film, jusqu’à son point de non retour afin d’exorciser un passé douloureux. Il interprète tout aussi magistralement le personnage principal, Sang-hoon, un chef d’un gang de recouvrement de dettes, impitoyable. Que rien ne peut faire flancher, et surtout pas une lycéenne qui pourtant va lui tenir tête, avant de s’accrocher à ses…

Review Overview

Le film
Les bonus

Un héros, bourru, insensible s’installe dans une relation qu’il n’avait jamais imaginé, d’amitié, de confiance et peut-être de tendresse. Pour parler de la société coréenne à travers la quête de la paternité, c’est vraiment très bien fait.

Avis Bonus : Le point de vue d’un critique, mais à part ça ? ….

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