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« Cinema Paradiso » de Giuseppe Tornatore. Critique Cinéma-Blu ray.

Synopsis: Alfredo vient de mourir. Pour Salvatore, cinéaste en vogue, c’est tout un pan de son passé qui s’écroule. On l’appelait Toto à l’époque. Il partageait son temps libre entre l’office où il était enfant de chœur et la salle de cinéma paroissiale, en particulier la cabine de projection où régnait Alfredo…

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Cinema Paradiso [Blu-ray]"
De : Giuseppe Tornatore
Avec : Philippe Noiret, Salvatore Cascio,Jacques Perrin
Sortie le : 04 septemb 2013
Distribution : TF1 Vidéo
Durée : 155 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

J’avais un autre souvenir de ce film, dans sa version courte . Je retrouve dans l’originale, alors censurée ( 2 h 47 ) , la tendresse, l’émotion et le bonheur d’une page du cinéma auquel Giuseppe Tornatore rend un hommage nostalgique et précieux. Les citations et extraits de films ne manquent pas.

Mais l’ensemble me paraît d’une gentillesse extrême. A l’égard des personnages, chouchoutés, et d’une direction d’acteurs flageolante. Beaucoup surjouent, corollaire de scènes appuyées. Les larmes dans le cinéma, le confessionnal, qui s’éternise…

La grande Histoire italienne ne se hisse jamais au niveau de celle du septième art, objectif  inscrit dès les premières images. La bouille de Toto (Salvatore Cascio, irrésistible) découvrant la gélatine des pellicules et les baisers de cinéma prend une place trop importante. Elle occulte l’histoire de cette salle de cinéma d’une bourgade italienne appelée à disparaître.

A l’image d’un cinéma transalpin dont Tornatore pressent le déclin. Après l’incendie de sa cabine, le vieux projectionniste Alfredo (Philippe Noiret, qui fait ce qu’il peut) est devenu aveugle. Il y vient de temps à autre, témoin d’un passé que Toto assimile telle une leçon de la vie.

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Intention louable du cinéaste qui une fois encore en fait des tonnes. La légèreté des premiers émois est devenue pesante.

  • Mais aussi « Splendor » d’Ettore Scola . Quinze jours avant la sortie de « Cinema Paradiso », Ettore Scola présente son film sur un thème identique : la fermeture des petites salles de cinéma. Il perd ce duel à distance et c’est bien dommage…

LES SUPPLEMENTS

  • « L’ours et la souris au Paradis » (27 mn). Tornatore évoque « la forte composante autobiographique » de son film, puisqu’il a vécu la fin d’une salle de cinéma, alors qu’il était gamin comme Toto. « La technique de renvoyer l’image du projecteur sur le mur opposé, je l’ai vu appliquée ».

Philippe Noiret y va aussi de son petit couplet en évoquant sa relation avec Salvatore Cascio, le Toto que l’on retrouve dans ses bonus à l’âge adulte. « Le gamin, il a compris très vite le pouvoir qu’il avait sur le plateau, mais il avait aussi le sens de la création, il inventait, juste tout le temps ». Je vous laisse découvrir le coup du cigare..

  • La ronde des baisers (7 mn). On voit  le curé du village visionner le film avant tout le monde afin de pratiquer certaines coupes. Un moment que Tornatore a bien connu « et je savais que j’allais en faire le moteur narratif de l’ensemble ».
  • Les deux versions (3 mn). Ce blu ray propose la première « mouture » (2 h 47) qui fut ramenée à 2 h, suite à une classification défavorable.. Tornatore explique ce qui s’est passé.
  • Le JT (1.31 mn). Un bref aperçu de l’équipe au festival de Cannes, dont Noiret qui rappelle que « très jaloux, çà m’aurait ennuyé que quelqu’un d’autre le joue ».
  • Conférence de presse (8.10 mn). Au même festival, et c’est quasiment les mêmes thèmes abordés que dans « L’ours et la souris au Paradis ».
Reprise : 07 Juillet 2021 -Version 01h 58 mn Meilleur film étranger Oscar 1990 Meilleur film étranger Golden Globes 1990 Grand Prix spécial du Jury Cannes 1989 J’avais un autre souvenir de ce film, dans sa version courte . Je retrouve dans l'originale, alors censurée ( 2 h 47 ) , la tendresse, l’émotion et le bonheur d’une page du cinéma auquel Giuseppe Tornatore rend un hommage nostalgique et précieux. Les citations et extraits de films ne manquent pas. Mais l’ensemble me paraît d’une gentillesse extrême. A l’égard des personnages, chouchoutés, et d’une direction d’acteurs flageolante. Beaucoup surjouent, corollaire de scènes…

Review Overview

Le film
Les bonus

Parfois il est bon de ne pas revenir sur ses pas. J’avais un très bon souvenir de ce film que je trouve aujourd’hui pesant et surjoué par des acteurs qui ne sont d’ailleurs pas dirigés. L’hommage que Tornatore rend au cinéma est une accumulation de poncifs réunis dans des citations et des extraits de film. Philippe Noiret est méritant. Sur le même thème , il nous reste " Splendor" de Scola

Avis Bonus : Différents éclairages et commentaires sur le film, qui ne manquent pas d'intérêt

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