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« Charade » de Stanley Donen. Critique cinéma

Synopsis: Aux sports d’hiver, une Américaine tombe amoureuse d’un séduisant célibataire. De retour à Paris, elle apprend le meurtre de son mari et elle va être poursuivie par d’étranges personnages, à la recherche d'un magot caché par la victime et dont elle ignore tout...

La fiche du film

Le film : "Charade"
De : Stanley Donen
Avec : Cary Grant, Audrey Hepburn
Sortie le : 18/12/1963
Distribution : Ciné Sorbonne
Durée : 114 Minutes
Genre : Comédie, Policier, Romance
Type : Long-métrage
Le Film
  • Première sortie : 18 décembre 1963 

D’après le livre de Peter Stone « The Unsuspecting Wife » (La femme qui ne se méfiait pas)

Charles où as-tu mis l’argent ? De retour de sports d’hiver, la question se pose à Regina par des individus réunis autour de la dépouille de son mari, assassiné. Ils ne portent pas le deuil, console encore moins la veuve à qui ils réclament le fameux magot. Regina tombe des nues quand son défunt mari monte au ciel, avec son secret.

250.000 dollars détournés pendant la seconde guerre mondiale par son époux et ses copains d’alors. Des complices persuadés que la dame est au parfum.

Ce qui ne semble pas le cas et provoque alors un jeu de piste éprouvant dans la capitale française .L’héroïne y retrouve comme par hasard un Américain rencontré dans ces fameux sports d’hiver. Peter est charmant, mais tout aussi intriguant.

 

Il ment, invente des identités farfelues, mais vient en aide à la veuve devenue joyeuse devant ce charmant américain. Couleurs de Givenchy pétulantes à l’appui.

Audrey Hepburn et Cary Grant, ticket gagnant de cette fantaisie policière jouent sur du velours scénarisé les bienfaits d’une comédie ad-hoc.

Stanley Donen a le sens du pas cadencé dans un Paris où la nuit se rend complice de quelques turpitudes. Qui tire les ficelles et comment ? se demande notre couple en goguette dans la capitale où les bons mots fleurissent autant que les cadavres.

James Coburn fait effectivement partie des méchants interrogés par la police française rendue gentiment bébête sous les traits de Jacques Marin

Le scénario de Peter Stone, d’après son propre roman, accentue le guilleret de l’histoire où le suspense se mêle à la romance. Elle voudrait bien, mais lui ne veut pas. C’est enjoué, enlevé, bien ficelé sur le décor parfait du Palais Royal où les masques vont enfin tomber et la vérité éclater.

Mais jusqu’à la remise du magot à l’ambassade américaine, les coups de théâtre et rebondissements vont encore se succéder. On savait faire de la comédie en ce temps-là …

Première sortie : 18 décembre 1963  D’après le livre de Peter Stone « The Unsuspecting Wife » (La femme qui ne se méfiait pas) Charles où as-tu mis l’argent ? De retour de sports d’hiver, la question se pose à Regina par des individus réunis autour de la dépouille de son mari, assassiné. Ils ne portent pas le deuil, console encore moins la veuve à qui ils réclament le fameux magot. Regina tombe des nues quand son défunt mari monte au ciel, avec son secret. 250.000 dollars détournés pendant la seconde guerre mondiale par son époux et ses copains d’alors. Des complices persuadés…
Le Film

Un film sans genre défini ou alors un multi-genres . Du suspense au policier en passant par la comédie et l’aventure il donne du septième art américain des années soixante le plus beau de la fantaisie . La mise en scène est quasi délirante. L’histoire est aussi simple que l’existence d’un magot dont la femme ignore tout. Et comme le mari n’est plus là, les complices se chargent de la ramener à la raison. Ce qui ne donne pas un thriller ravageur et corsé, mais une comédie à suspense haletant. Audrey Hepburn et Cary Grant, ticket gagnant de cette fantaisie policière jouent sur du velours scénarisé les bienfaits d’une comédie ad-hoc. Stanley Donen a le sens du pas cadencé dans un Paris où la nuit se rend complice d’un pas de deux, et de deux assassinats. Qui tire les ficelles et comment ? se demande notre couple en goguette dans la capitale où les bons mots fleurissent autant que les cadavres. Et  jusqu’à la découverte du magot les coups de théâtre et rebondissements se succèdent en toute logique. On savait faire de la comédie en ce temps-là …

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