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« Ceux qui servent en mer » de David Lean et Noël Coward. Critique DVD-Bluray

Synopsis: Pendant la Seconde Guerre mondiale, le H.M.S. Torrin, navire de guerre britannique commandé par le capitaine Kinross, est coulé au large de la Crète. Quelques hommes parviennent à s’échapper à bord d’un canot de sauvetage. Voguant à la dérive, ils se racontent leurs souvenirs de la vie avant la guerre, partageant des expériences personnelles et diverses...

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Ceux qui servent en mer [Combo Blu-ray + DVD]"
De : Noel Coward, David Lean
Avec : Noel Coward, Richard Attenborough, Michael Wilding, John Mills, Derek Elphinstone
Sortie le : 05 mai 2015
Distribution : Elephant Films
Durée : 115 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 2
Le film
Le bonus

Un film de propagande, c’est clair. Quand Winston Churchill, premier ministre britannique demande à Noël Coward  un scénario sur mesure pour entretenir le moral des troupes engagées dans la seconde guerre mondiale, le dramaturge n’y va pas par quatre chemins.

Sur un fond de crise internationale, le ton est assez fanfaron, du genre va-t’en guerre, la fleur au fusil, et vous allez voir ce que l’on va leur mettre. Pour le « seconder », un jeunot également à la réalisation, sous les traits de David Lean, qui s’en tire plutôt bien. Car l’apprenti à beaucoup à faire pour ramener  le bateau à flot, quand l’histoire prend la tangente patriotique à ne plus savoir où donner de l’Union Jack.

Les premières escarmouches sont toutes en faveur des anglais, et il faut voir « comment ils carapatent en face ». C’est depuis le Torrin que l’on suit toute ces péripéties, où plutôt ce qu’il en reste, après que l’ennemi ait réussi à couler le fleuron de la Marine Britannique. Les quelques survivants agrippés à leur canot de sauvetage passent tous les uns après les autres dans des flash-backs forcés au travers de leur propre vie.

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Avec courage, détermination et héroïsme ils s’agrippent autant à leur bouée qu’à leurs souvenirs : le temps béni de la paix avec la famille, et les enfants appelés à la rescousse. Je vous passe les œillades entendues pour dire l’attente, la crainte ou le bonheur, tandis que là-bas tout au large, la franche et  cordiale amitié entre les soldats, soude à tout jamais l’équipage. Le commandant leur est très proche. C’est un homme du peuple.

A cet égard, le sermon pour un marin qui n’a pas su rester à son poste est à lui seul un acte de bravoure. Comme punition,  un simple avertissement car l’officier-supérieur s’en veut beaucoup de n’avoir pas été compris. Je vous passe les bombardements de Londres  (« un obus tout ce qui il y a de plus classique ») et le retour forcément triomphal au port. La première fois, un peu moins la seconde, mais les survivants le jurent la main sur le cœur, pour le combat ils sont prêts à repartir sur d’autres navires. God save the queen.

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  • Le film par Jean-Pierre Dionnet (15 mn)

Le producteur est toujours sous le charme de ce film dont la «  forme narrative est assez gonflée » dit-il en reprenant un par un tous les membres de l’équipe technique et artistique, pour nous raconter un brin de leur vie. Et celle du film, par conséquent.

Un film de propagande, c’est clair. Quand Winston Churchill, premier ministre britannique demande à Noël Coward  un scénario sur mesure pour entretenir le moral des troupes engagées dans la seconde guerre mondiale, le dramaturge n’y va pas par quatre chemins. Sur un fond de crise internationale, le ton est assez fanfaron, du genre va-t’en guerre, la fleur au fusil, et vous allez voir ce que l’on va leur mettre. Pour le « seconder », un jeunot également à la réalisation, sous les traits de David Lean, qui s’en tire plutôt bien. Car l’apprenti à beaucoup à faire pour ramener  le bateau à…

Review Overview

Le film
Le bonus

Au cours de la seconde guerre mondiale, Winston Churchill, premier ministre britannique demande au dramaturge Noël Coward  un scénario sur mesure pour entretenir le moral des troupes engagées dans la seconde guerre mondiale. Ce qu’on appelle un film de propagande. Fortement aidé par un jeune réalisateur (ce sera le premier film de David Lean) Coward tartine du patriotisme à toutes les sauces, où le commandant officier est toujours prêt de ses hommes et les londoniens stoïques sous  les bombardements. Un bref aperçu de cet enchaînement nationalisme à tout crin qui adopte un ton fanfaron, avec la gloriole qui va avec. Même dans la défaite (le film raconte l’histoire d’un navire qui va couler), la détermination, le courage et l’héroïsme sont mis en avant pour faire triompher le bon droit.

Avis bonus Jean-Pierre Dionnet est sous le charme de ce film ...

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