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« Césaria Evora, la diva aux pieds nus » de Ana Sofia Fonseca. Critique cinéma-dvd

  • 29 novembre 2023 en salle
  • DVD: 16 juillet  2024
  • 1h 34min
  • Biopic, Documentaire, Musical
  • Studio : Epicentre Films

L’histoire : Césaria Évora chante Sodade en 1992, la faisant reconnaître internationalement à 51 ans. Longtemps simple chanteuse de bar au Cap-Vert, la légende que l’on connaît n’a pas toujours connu la gloire sinon la pauvreté. Femme profondément libre, généreuse et bien entourée, la “Diva aux pieds nus” a su finalement faire briller sa musique à travers le monde …

Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article

  • Le Film : 
  • Le Bonus : 

Une rencontre, comme bien souvent, et un destin bouleversé. Césaria Evora, alors vivote de ses chansons qu’elle égrène dans les bars ou sur les plages. José Da Silva , un français d’origine capverdienne qui produit un peu partout en Europe l’entend un jour à Lisbonne . Elle est l’invitée de la communauté capverdienne. Il devient son manager.

Elle fête alors ses cinquante ans.

Mais « dans une société obsédée par la jeunesse et la beauté » l’agent a du mal à l’imposer auprès des maisons de disque. De plus « il fallait gérer son alcoolisme, elle pouvait être imprévisible ».

Césaria boit et fume beaucoup. Impossible d’y mettre fin, elle n’en fait qu’à sa tête. Qui parfois dérive aussi et complique l’organisation d’une activité artistique à laquelle la dame n’était pas du tout préparée.

Sans fard ni légende,  la réalisatrice Ana Sofia Fonseca accompagne cette carrière bringuebalée par les aléas d’un pays encore miséreux, et le caractère de l’artiste, bien changeant.

Les commentaires proviennent de sa famille, de ses proches, des témoins admiratifs de sa générosité, mais tout aussi directs sur ses addictions, son enfance ballotée dans un orphelinat de bonnes sœurs dont elle fugue à plusieurs reprises.

Son histoire se mêle étroitement à celle de son pays cerné par le colonialisme, puis la misère endémique . Quand elle chante joliment, mais plein de mélancolie, « Sodade » elle raconte le périple de milliers de cap verdiens contraints de travailler , tels des esclaves dans les plantations.

La scène est très peu filmée, la musique pleinement présente dans les rues de Sao Vicente et sur les paysages capverdiens, l’union entendue d’une âme et d’une nature.

Une voix enracinée, le blues de son pays , de sa vie pour celle qu’on appelait «  la chanteuse aux pieds nus ». Nulle coquetterie ou caprice de star. Elle souffrait tout simplement de la plante des pieds.

LE SUPPLEMENT

  1. « La voix de Cesaria »- Entretien avec la réalisatrice Ana Sofia Fonseca ( 15.15 mn )- Elle en parle encore comme une reine d’aujourd’hui , qui a su rendre  aux cap-verdiens, leur fierté .

«  Pour Cesaria, la France était son second foyer. Elle dit que sans les Français, elle n’aurait pas eu un tel succès ». Ce que confirme l’une des nombreuses vidéos de ce supplément.

« L’idée du film m’est venue quelques jours après ses funérailles au Cap Vert où j’ai vu la tristesse dans les yeux de la population. Et je me suis dit combien d’histoires y-a-t-il à raconter sur une femme noire d’Afrique ? » Elle évoque alors tous les obstacles auxquels Césaria Evora a dû faire face : noire , femme, pauvre, passée la cinquantaine et rien à voir avec les unes des magazines …

Projections publiques en plein air sur les îles cap-verdiennes :  à l’image de Césaria …

29 novembre 2023 en salle DVD: 16 juillet  2024 1h 34min Biopic, Documentaire, Musical Studio : Epicentre Films L'histoire : Césaria Évora chante Sodade en 1992, la faisant reconnaître internationalement à 51 ans. Longtemps simple chanteuse de bar au Cap-Vert, la légende que l’on connaît n’a pas toujours connu la gloire sinon la pauvreté. Femme profondément libre, généreuse et bien entourée, la “Diva aux pieds nus” a su finalement faire briller sa musique à travers le monde … Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article Le Film :  Le Bonus :  Une rencontre, comme bien souvent, et…
Le documentaire
Le bonus

Devenue célèbre un peu par hasard, sur le tard, Césaria Evora est toujours resté fidèle à elle-même . De la pauvreté à une aisance relative ( elle donnait beaucoup autour d’elle ), la diva aux pieds nus a conservé une ligne de conduite où son indépendance se mêlait parfois à son entêtement. Césaria boit et fume beaucoup. Impossible d’y mettre fin, elle n’en fait qu’à sa tête. Qui parfois dérive aussi et complique l’organisation d’une activité artistique à laquelle la dame n’était pas du tout préparée. Sans fard ni légende,  la réalisatrice Ana Sofia Fonseca accompagne une carrière bringuebalée par les aléas d’un pays encore miséreux, et le caractère de l’artiste, bien changeant. Une voix enracinée, le blues de son pays , de sa vie

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