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« Bella » de Alejandro Monteverde. Critique dvd

Synopsis: Ancienne gloire du football, cuisinier dans le restaurant  de son frère, José est intrigué par Nina, une jeune serveuse. Au cours d’une longue journée ordinaire à New York, ils vont affronter leur passé, et découvrir comment le pouvoir de guérison d'une famille peut les aider à embrasser l'avenir.

La fiche du film

Le film : "Bella"
De : Alejandro Monteverde
Avec : Eduardo Verastegui, Tammy Blanchard
Sortie le : 04/08/2006
Distribution :
Durée : 91 Minutes
Genre : Drame, Romance
Type : Long-métrage
Le film
Le bonus
  • DVD :  18 mai 2021
  • ActeursEduardo Verástegui, Tammy Blanchard, Manny Perez, Angélica Aragón, Jamie Tirelli
  • Durée : 91 minutes
  • LangueAnglais , Français 
  • Sous-titres : Français
  • Studio SAJE Distribution

Peoples Choice Award au Festival international de Toronto en 2006

Meilleur DVD Mai 2021 (10ème)

Un cinéma fait de bric et de broc. Pas toujours très bien joué, filmé à l’excès parfois, démonstratif… Mais bizarrement, on s’y attache.

Pour ce héros, déchu du football professionnel, chef cuisinier dans le restaurant de son grand frère ( Manny Perez). Il le quitte brutalement, en tenue de travail, pour accompagner toute une journée dans New-York, la serveuse, que le même grand frère vient de licencier.

La jeune femme est attachante (Tammy Blanchard). Ses retards que ne lui pardonne pas son patron, on les comprend maintenant, en la suivant dans ce couple imparfait, qui se confie et s’apprécie.

José (Eduardo Verastegui) laisse aller ses peines, ses souvenirs de gloire , et le coup fatal de son départ des vestiaires. Nina lui répond sur le droit des femmes et la lâcheté des hommes. Nina lui répond sur ses droits, et la décision qu’elle s’apprête à prendre.

Alejandro Monteverde évoque de nombreux sujets, mais jamais dans la complaisance. Il filme la douleur, le pathos, en filigrane, saisit une passe d’armes mémorable entre les deux frères pour dire le droit à la personne, le respect syndical, l’hygiène alimentaire …

Sa mise en scène est hybride à l’image du récit. On peut s’étonner que le duo paumé dans la Grosse Pomme atterrisse chez les parents de José, déjà au courant de la situation. Ils vont faire la fête, puisque le petit frère invite sa nouvelle fiancée qu’il connait depuis une semaine ! …

Toutes les portes ne se ferment donc pas et une seule entrouverte permet à José d’effacer un peu son erreur d’autrefois . Sur la même voie , Nina mettra un peu de temps à le rejoindre, réconciliée avec elle-même et avec cet enfant qui l’appelle maman.

Ce n’est pas tous les jours que le cinéma sourit aux amoureux.

  •  » Crescendo » de Alejandro Monteverde. ( 13 mn ) Ce court métrage en bonus évoque l’enfance d’un gamin qui grandit aux côtés d’une maman aimante et d’un papa, distant et violent. La musique viendra à son secours. Un film d’époque joliment traité, mais au final toujours aussi heureux chez Monteverde. Comme une nécessité.
DVD :  18 mai 2021 Acteurs : Eduardo Verástegui, Tammy Blanchard, Manny Perez, Angélica Aragón, Jamie Tirelli Durée : 91 minutes Langue : Anglais , Français  Sous-titres : Français Studio  : SAJE Distribution Peoples Choice Award au Festival international de Toronto en 2006 Meilleur DVD Mai 2021 (10ème) Un cinéma fait de bric et de broc. Pas toujours très bien joué, filmé à l’excès parfois, démonstratif... Mais bizarrement, on s’y attache. Pour ce héros, déchu du football professionnel, chef cuisinier dans le restaurant de son grand frère ( Manny Perez). Il le quitte brutalement, en tenue de travail, pour accompagner toute une journée…
Le film
Le bonus

Une serveuse de restaurant est renvoyée pour ses retards à répétition dont elle ne peut donner la raison. Le chef-cuisinier, frère du patron, lâche son service pour l’accompagner dans New-York à la rencontre de leur passé qui se télescope bien étrangement. A l’image de l’argument assez classique, ce film est fait de bric et de broc et interprété avec des faiblesses qu’on lui pardonne, je ne sais pas trop pourquoi… Les deux héros sont attachants et la manière de conduire leur destinée en une seule journée dans des situations parfois bizarres, nous les rend proches. Surtout que le réalisateur Alejandro Monteverde profite du décor et de ces situations pour filmer en filigrane la douleur, le pathos, saisir une passe d’armes mémorable entre les deux frères pour dire le droit à la personne, le respect syndical, l’hygiène alimentaire …

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