- Meilleur dvd Septembre 2019 (5ème)
- Audio : Anglais (Dolby Digital 5.1)
- Sous-titres : Français
- Studio : Eagle Vision
- DVD : 6 septembre 2019
- Durée : 148 minutes
Une collaboration unique : QUEEN, Versace et Maurice Béjart qui rend hommage à deux interprètes légendaires, Freddie Mercury et le danseur argentin Jorge Donn – (ancien soliste du Béjart Ballet Lausanne) tous deux décédés du Sida au début des années 1990.
- « Queen + Béjart : Ballet for Life » –Documentaire de Lynne Wake et Simon Lupton (60 mn ) . « Une interaction avec le ballet alors que Queen n’existait quasiment plus ». Les musiciens sont un peu surpris par la proposition de Béjart . « On avait perdu beaucoup d’amis, morts du sida, à l’époque où le projet a vu le jour .(…) Un hommage à tous ces gens qui sont morts trop jeunes ».
Ce documentaire qui mêle les commentaires, les interviews et les répétitions consacre tout un chapitre sur les conséquences du sida et le ressenti des pensionnaires de la troupe à l’époque . L’opprobre qui frappait chaque danseur parait sidérant « on ne pouvait être que gay et atteint par le virus ».
Béjart en fera un ballet très représentatif dont on aperçoit quelques extraits …
C’est aussi l’histoire de Freddie Mercury qui revit là et notamment lors de l’inauguration de sa statue à Montreux.
L’autre moment fort du documentaire , les répétition parisiennes en 1997.
Ce ballet fut présenté – première internationale – au Théâtre de Chaillot à Paris en janvier 1997
« On n’avait pas joué depuis des lustres » raconte Brian May « être opérationnel pour cinq minutes ça demandait beaucoup de temps et Elton était mal à l’aise avec ça, encore bouleversé par la mort de Freddie ». Elton John en personne pour un seul titre « The show must go on » avec les musiciens de Queen sur la scène où le ballet évolue . Une jolie captation
- « Ballet for life » ( 60 minutes) . Le spectacle 1997. Je ne connais pas grand-chose à la danse, classique ou contemporaine, et la musique de Queen me passe un peu au-dessus. Mais le mélange des genres provoque ici des images, des lumières, des sons et des résurgences cinématographiques évidentes.
On sait que la pièce a été créée en hommage à Jorge Donn, danseur mythique de la compagnie Béjart, et à Freddie Mercury.
« Je le vois comme un ballet joyeux, ni sinistre ni défaitiste. Ce n’est pas un ballet sur la mort, mais sur des êtres partis trop tôt » s’est toujours défendu Maurice Béjart . J’y ai vu effectivement de l’humour et de la tendresse, de l’amour et du réconfort.
C’est parfois un peu olé olé ( les costumes de Versace sans doute ) mais très prégnant dans le jeu des danseurs bien souvent acteurs ou rock-star. Quand la violence de la mort les rattrape et sous des drapés blancs, se cachent avant de renaître pour revivre. Une belle vitalité, joliment assumée en pas de deux, ou retours élégiaques.
L’agonie , la souffrance ont aussi leur part de chorégraphie et même pour un mariage ( « I was born to love you » ) le noir des convives sied à la beauté des gestes, leur élégance, leur puissance.
- Making of ( 25 mn ) .Autour de l’histoire de ce ballet, de ces répétitions et des impressions des musiciens de Queen, une interview de Béjart à l’époque :
« Je n’avais jamais imaginé faire un ballet sur cette musique, le destin m’a pris par la main, il fallait que je réunisse Jorge et Freddie. ( … ) Je ne sais pas comment on a eu l’idée de Mozart, mort à 35 ans, la même poésie, le même sens de l’humour , il était fou malicieux, il sautait du coq à l’âne ».
« Je n’ai pas cherché une histoire, j’ai chorégraphié chaque chanson, un peu comme un clip, et l’histoire s’est faite d’elle-même »
Brian May : « il n’a pas choisi l’évidence , les versions studio , mais parfois des live avec une atmosphère particulière , parfois des bouts d’improvisation , je ne pourrais jamais les rejouer sans penser à ces gens en train de gambader dans cette mise en scène exceptionnelle ».
Le documentaire
Le ballet
Le bonus
Créé en 1997 au Théâtre national de Chaillot, à Paris, c’est un ballet-hommage au danseur emblématique de la compagnie Béjart, Jorge Donn, et à Freddie Mercury, tous deux morts à 45 ans des suites du sida. En s’appuyant sur des airs de Mozart et sur les plus grands tubes du groupe Queen, le chorégraphe parle du désir et de l’amour.
« Je le vois comme un ballet joyeux, ni sinistre ni défaitiste. Ce n’est pas un ballet sur la mort, mais sur des êtres partis trop tôt » s’est toujours défendu Maurice Béjart . J’y ai vu effectivement de l’humour et de la tendresse, de l’amour et du réconfort.
AVIS BONUS
Il y a un making of qui raconte et montre déjà beaucoup de choses
Sur le fond (intérêt artistique de la chose, contexte social et culturel) en phase avec vous. En revanche, hormis le documentaire 2017, la qualité technique de l’objet (captation du ballet en 1997) est médiocre: mauvais choix de prise de vue, prédominance des éclairages de scènes (quel intérêt de voir une image
baignée de lumière voire cramée dans laquelle on ne voit même plus les danseurs) et montage à la machette.. Sans parler du son, pas terrible non plus. Queen et Béjart méritaient mieux..