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« Along for the ride » de Nick Ebeling. Critique Blu-ray

Dennis Hopper et Satya de la Manitou photographiés par Wim Wenders

Synopsis: L’univers de Dennis Hopper, sa carrière d’acteur, de cinéaste et d’artiste, l’aventure incroyable de ses films de « Easy Rider » jusqu’à « Blue Velvet », via « The Last Movie » qui fut presque toute sa vie …

La fiche du film

Le film : "Along for the Ride"
De : Nick Ebeling
Avec : Dennis Hopper, Satya De La Manitou
Sortie le : 11/10/2016
Distribution : Carlotta Films
Durée : 90 Minutes
Genre : Documentaire
Type : Long-métrage
Le documentaire
Les suppléments
  • DVD : 18 Octobre 2022 . –
  • Master Haute Définition . –
    Version originale sous-titrée français . –
  • « Le ‘‘rebelle des fifties’’, c’était Dennis Hopper.  Un des types les plus cool que j’aie jamais rencontrés. » David Lynch

Dennis Hopper demeure celui par qui le cinéma américain connaîtra un bouleversement majeur.  Comédien, réalisateur, scénariste dans « Easy rider », son premier film révèle à la fin des années soixante, une autre Amérique et un acteur en devenir, Jack Nicholson.

Associé à l’écriture avec Peter Fonda ( également acteur), Hopper chamboule les canons de la mise en scène et de l’interprétation, dans un mélange de sauvagerie et de naïveté confondues.

Dennis Hopper crée un mythe et une légende qui lui colleront à la peau.

Ce que raconte Satya de la Manitou  son mystérieux « bras droit »  au réalisateur Nick Ebeling dans ce documentaire aussi documenté que mystérieux. Les témoins évoquent un réalisateur imprévisible, un comédien surdoué, un scénariste qui ne lit jamais les scénarios…

Auréolé par le succès de « Easy Rider », toutes les portes s’ouvrent à lui . Il les claque plus ou moi violemment. Pour une interview TV, Hopper arrive sur le plateau en dansant et se plaint d’avoir été blacklisté « Je refusais d’obéir ; j’ai dû décider si j’allais me saouler ou faire un grand film ».

Un survol lucide de son périple cinématographique qui pendant plus de quarante ans sème sur son chemin le bon et le moins bon, devant ou derrière la caméra, adulé, détesté, oublié pendant une bonne décennie … Les fameuses années soixante-dix «  on a beaucoup fait la fête » concède Satya de la Manitou, «  notre travail en a sûrement souffert ».

David Hopper a beaucoup participé à ce documentaire, sollicité par Satya de la Manitou

Dennis Hopper sort d’un échec retentissant : « The Last Movie » pour lequel il s’était donné totalement. «  Ce film c’était son bébé ».

Chinchero , un village péruvien complètement paumé, selon Paul Lewis, « l’endroit parfait, quelques décors seulement à rajouter, je suis navré que l’on n’ait pas tourné le scénario comme on aurait dû, on a tourné ce qu’il indiquait , mais pas ce qu’il était ».

Le tournage est fou, beaucoup d’acide, et l’infiltration de la CIA «  une approche à la Pirandello d’un choc entre deux cultures » dit Samuel Fuller qui joue le rôle d’un réalisateur haut en couleur (photo). « Dennis voulait montrer les effets pervers de notre culture si sophistiquée ».

Mais comment monter 48 heures de pellicule en un film cohérent ? «  Ca sniffait à mort, buvait, faisait la tête, pas les bonnes conditions ».

Quand il revient à la surface on lui propose en 1980 de reprendre le tournage de «  Out of the blue » en panne depuis quatre semaines .

« Il avait un sacré égo » dit La Manitou « mais je ne l’ai jamais vu montrer autant d’humilité qu’à ce moment-là. Il savait qu’il n’aurait pas d’autres opportunités ». Le paria d’Hollywood retrouve  son auréole et la voie des lumières.

« Je n’ai jamais recommandé un film, même les miens » claironne Jack Nicholson « mais celui-là si .Je ne joue pas dedans. C’est encore une nouvelle transition dans l’histoire du cinéma américain ».

Le comédien emboîte le pas à Satya de la Manitou qui ne cesse de célébrer son maître qu’il place parmi les 10 plus grands artistes du XXe siècle. Il le vénère jusque dans ses égarements. Ce qui en fait un témoin à décharge.  Un véritable ami.

LES SUPPLÉMENTS

  • Retour à Chinchero (7 mn)- Le réalisateur Nick Ebeling, Satya de la Manitou et le guide péruvien de Hopper rencontrent des témoins et des acteurs occasionnels du film. C’est très intéressant à écouter avec des séquences du tournage.
  • Enregistrer la bande originale de “Along for the ride” (7 mn)-Un aperçu du processus de création de la partition atmosphérique et expérimentale de Gemma Thompson, du groupe Savages, avec le producteur Johnny Hostile.

  • Scènes coupées (14 mn)-Beau temps sur Agira, le village natal de Satya de la Manitou tient effectivement de l’anecdote , alors que l’hommage de Dennis Hopper à « Mad Dog Norman » mérite de rester au final.

Au même titre que l’évocation par Russ Tamblyn des dons de collectionneur d’Hopper. «  Il avait acheté pour quelques centaines de dollars un tableau représentant une boîte de conserve. Je me suis dit qu’il avait perdu la boule … »

  • Le livre de 240 pages – incluant de nombreuses archives, photos et des textes inédits
DVD : 18 Octobre 2022 . - Master Haute Définition . - Version originale sous-titrée français . - « Le ‘‘rebelle des fifties’’, c’était Dennis Hopper.  Un des types les plus cool que j’aie jamais rencontrés." David Lynch Dennis Hopper demeure celui par qui le cinéma américain connaîtra un bouleversement majeur.  Comédien, réalisateur, scénariste dans « Easy rider », son premier film révèle à la fin des années soixante, une autre Amérique et un acteur en devenir, Jack Nicholson. Associé à l’écriture avec Peter Fonda ( également acteur), Hopper chamboule les canons de la mise en scène et de l’interprétation, dans un…
Le documentaire
Les suppléments



AVIS BONUS Retour sur le tournage à Chinchero ( « The Last Movie ») , un peu de musique à l’enregistrement et des scènes coupées …

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