Synopsis: Ali et Ava se rencontrent grâce à l’affection commune qu’ils portent à Sofia la fille des locataires slovaques d’Ali. Elle a 6 ans et pour assistante scolaire Ava. . Sa chaleur et sa gentillesse réconfortent Ali tandis qu’elle apprécie son humour et sa complexité. De ce lien profond nait une passion qui les enflamme. Mais de sa précédente relation, Ava garde des séquelles. Ali est toujours amoureux de Runa.
La fiche du film
Le Film
Ce sont deux êtres solitaires au cœur de leur propre communauté. Détachement culturel, déracinement, mal d’amour, manque d’amour … Ali et Ava se rencontrent autour d’une affection commune pour la petite Sofia . Ava lui vient en aide à l’école, ses parents sont locataires chez Ali.
La fusion est quasi immédiate dans ce faubourg britannique où Ken Loach aurait pu planter ses banderilles. On y pense un temps, mais très vite la dynamique sentimentale prend le pas sur l’arrière-plan social, porté par des décors convenus.
A l’intérieur, Callum, le fiston d’Ava ( Shaun Thomas) ronge son frein devant cet homme, doublement étranger à ses yeux.
Elle refuse de lui parler de son père dont il ignore tout sur son départ du foyer. A peine si elle évoque un homme brutal à l’image de son comportement désormais face à Ali.
Ava (Claire Rushbrook) est tout aussi mal reçue dans la famille d’Ali où la séparation en cours avec sa copine Runa (Ellora Torchia) est secrètement gardée par le couple. Ali ne veut pas qu’elle le sache
Ils vivent encore ensemble, font semblant , mangent autour de la même table, mais Runa s’en va et Ali l’aime toujours (Adeel Akhtar).
Mixité des couples, ouverture à l’autre, partage, tolérance, la réalisatrice Clio Barnard multiplie les gestes de bonne volonté liés à ceux de la tendresse, voire de la gentillesse pour tenter de ramener tout le monde à bon port.
Elle y arrive parfois sur une mise en scène convaincante, alors que le fond si riche par ses thématiques tourne au banal. On va les suivre jusqu’au bout, mais sans forcément insister.
Le Film
Il aime le rap, elle le folk. S’il n’y avait que ça pour les distinguer. Ce sont deux êtres solitaires qui vont se rencontrer et s’aimer à l’encontre de leurs proches, et de leur histoire elle aussi si différente. Ali cache à sa famille la séparation en cours avec sa compagne qu’il aime encore. Ava cache à son fils Callum les raisons du départ de son départ. L’arrivée d’Ali lui embrouille l’esprit et le met en rage. Le couple se déforme plus qu’il ne se forme, mais résiste aux assauts de la rancœur dans ce faubourg britannique où Ken Loach aurait pu planter ses banderilles. La mise en scène lui ressemble, mais le fond , pourtant si riche par ses thématiques ne suit pas la cadence. Le récit tourne au conventionnel , voire banal. On les suit quand même jusqu’au bout, mais sans les accompagner forcément