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« Alberto Express » d’Arthur Joffé. Critique Blu-ray

  • Durée ‏ : ‎ 1 heure et 33 minutes
  • Dvd ‏ : ‎ 2 avril 2024
  • Cinéma : 1989
  • Acteurs ‏ : ‎ Sergio Castellitto, Nino Manfredi, Marie Trintignant, Jeanne Moreau, Michel Aumont, Dominique Pinon
  • Sous-titres ‏ : ‎ Français
  • Studio  ‏ : ‎ Carlotta Films

L’histoire : Alors que son épouse Juliette est sur le point d’accoucher, Alberto, Parisien originaire d’Italie, se souvient subitement qu’il a l’obligation d’éponger une dette colossale, contractée auprès de son père le jour de ses 15 ans. Suivant la tradition familiale, le jeune homme doit impérativement rembourser son géniteur de tout l’argent dépensé pour lui depuis sa naissance …

Nouvelle restauration 4K
Version originale sous-titrée français

Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article

  • Le Film :
  • Les Bonus : 

Pour relancer à sa façon la comédie italienne, Arthur Joffé propose à ses amis transalpins de faire circuler un train entre Paris et Rome. Parmi les voyageurs, Alberto, un peu paumé dans sa quête désespérée d’une somme importante à remettre de toute urgence à son père.

C’est la tradition familiale . Avant d’être papa, le jeune homme doit rembourser tous les frais engagés pour son éducation. Son épouse vient de rentrer à la maternité parisienne, ses parents vivent à Rome, il n’y a plus de temps à perdre.

Ce que réalisent en un coup de maître Sergio Castellito et Arthur Joffé dans un film qui a sa sortie en 1990 paraît dans la liste des dix meilleurs films de l’année aux Etats-Unis. Ce qui peut désormais prêter à sourire, mais n’entache nullement le dynamisme du récit, et la fougue de son interprète.

Des séquences demeurent épiques, voire héroïques, dont celles du  wagon-restaurant où le serveur est une mule de première, et ses occupants , des ectoplasmes. Un décor surréaliste pour notre pauvre Alberto qui sans le sou va déguster une langouste.

L’absurdité de sa condition humaine contrariée par des événements hors-normes, la rencontre d’une ex ( Marie Trintignant ) et la mise à sac des voyageurs pendant leur sommeil.

Dominique Pinon est aux commande du train. Cherchez l’intrus …

«  C’est trop facile même au cinéma je n’ai jamais vu ça » s’amuse Alberto et par ricochet Arthur Joffé, fantaisiste et philosophe de grand bazar ( «  tu as peur de la mort, mais tu fais des enfants » )  .

Entre le vrai et l’absurde, le réalisateur refait le monde à sa façon . Il y mêle un peu de sagesse et de vérité , de la poésie enfantine et le rêve indispensable à tout adulte encore gamin . Sergio Castellito le saisit à la perfection, devant le regard malicieux de Nino Manfredi . Dans le rôle du père , il est tout bonnement grandiose.

LES SUPPLÉMENTS

  • 2 Courts métrages d’Arthur Joffé

«  La découverte » 17min | Comédie-Avec Dominique Pinon, Sylvie Flepp, Xavier Letourneur, Sylvie Nordheim- Grand Prix du court-métrage au Festival des films du Monde de Montréal 1980

Pour que son voisin ne lorgne plus sa femme, Paulo décide de mettre sur le mur en face de chez lui une peinture représentant New York. Peine perdue, le voisin continue de regarder sa femme..

Rien que ce décor de théâtre, immense, représentant New York, et transporté dans les rues de Paris, provoque des scènes drôles, amusantes ( à la sortie du métro des touristes japonais font demi-tour -photo ) . Cocasse

Ça pourrait être du Tati sauf que le Paulo en question n’a rien de Mr Hulot. Fatigué que le voisin lorgne sur sa femme ( ce qui ne la dérange pas du tout ) il se saisit du décor et obstrue ainsi la fenêtre de l’intru. Dominique Pinon, bizarrement absent du générique, démontre déjà son talent dans une interprétation presque muette. A voir et à revoir .

« MERLIN ou le cours de l’or »   avec Simone Carle, Dominique Pinon .(1982 – Couleurs – 18 mn – Nouvelle Restauration 4K).Palme d’or du court-métrage au Festival de Cannes 1982 •

C’est l’histoire de deux passions qui cohabitent et s’opposent. Celle que nourrit une vieille dame pour Merlin , un cheval,  et celle que nourrit un petit bonhomme pour le précieux métal…

Là j’accroche moins à l’histoire , mais quelques péripéties plus tard, ça prend une belle allure  . Une suite de tableaux espiègles autour de cet animal qui n’a rien de domestique au septième étage d’un immeuble .

La mère et le fils réussissent malgré tout à vivre avec ( la mère en est folle ) jusqu’au jour où la bête se sent bien à l’étroit dans l’appartement. La morale chevaline est à hauteur de la désillusion de la dame quand elle lui rend une dernière visite, post-mortem.  Simone Carle, Dominique Pinon font bien la paire.

  • Scènes coupées ( 2 mn ) .Elles sont courtes, au nombre de deux, et muettes. On reste sur les courts-métrages, excellents
Durée ‏ : ‎ 1 heure et 33 minutes Dvd ‏ : ‎ 2 avril 2024 Cinéma : 1989 Acteurs ‏ : ‎ Sergio Castellitto, Nino Manfredi, Marie Trintignant, Jeanne Moreau, Michel Aumont, Dominique Pinon Sous-titres ‏ : ‎ Français Studio  ‏ : ‎ Carlotta Films L'histoire : Alors que son épouse Juliette est sur le point d’accoucher, Alberto, Parisien originaire d’Italie, se souvient subitement qu’il a l’obligation d’éponger une dette colossale, contractée auprès de son père le jour de ses 15 ans. Suivant la tradition familiale, le jeune homme doit impérativement rembourser son géniteur de tout l’argent dépensé pour lui depuis sa naissance…
Le film
les bonus

Le retour aux ancêtres, l’appel à la raison, la sagesse et la vérité … Quand Alberto aura compris tout le mic mac qui se trame autour de lui, il se sera acquitté de sa dette . 15 ans d’éducation à rembourser à ses parents, avant d’être lui-même papa. C’est la tradition dans la famille. Son épouse vient de rentrer à la maternité parisienne, ses parents vivent à Rome, il n’y a plus de temps à perdre. Ce que réalisent en un coup de maître Sergio Castellito et Arthur Joffé dans le transalpin ferroviaire qui jamais ne déraille pour redonner à la comédie italienne un peu d’humour français à la sauce ultramontaine. Dans le rôle du père d’Alberto, Nino Manfredi l’épice de manière savoureuse. Ce que Sergio Castellito savoure à sa façon dans un wagon restaurant où je crois, trente ans plus tard, on n’a toujours pas fait mieux en matière de mise en scène. Jusqu’à la libération des langoustes saluée par la petite fille de la table voisine. Un brin de poésie inespérée. 

AVIS BONUS Deux scènes coupées .Elles sont courtes, au nombre de deux, et muettes. On reste sur les courts-métrages, excellents

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