L’Opry House d’Austin ? une sorte de café-théâtre, assez grand cependant, pour respecter la couleur musicale du chanteur texan .
Révélé dans la veine country au milieu des années 70 ( mais « Blue Eyes Crying in the Rain », ne figure pas) il invite Ray Charles sur plusieurs titres .
Une impro du maître pour entamer la conversation et les voici se répondant avec « Angel Eyes » , puis sur le même clavier ,le duo vit des instants vraiment merveilleux : « Seven spanish angels » éclairé de l’intérieur révèle ce que signifie la profondeur de l’âme.
Entre les deux artistes, l’osmose est immédiate,la communication évidente. Ce plaisir réciproque , on le retrouve déjà dans les répétions de la veille , dont certains passages alternent avec le concert . En prise directe avec le direct, une très bonne idée.
« Georgia on my wind » sans les effets de gorge que certains chanteurs s’escriment à imprimer, c’est magnifique , et Ray Charles n’est pas en reste lorsqu’il lui faut reprendre « Mountain Dew » de Willie Delson , tout aussi ravi de l’aubaine .
On revient alors dans la veine du compositeur country qui poursuit solitaire avec quelques mémorables refrains . Et surprise dans la salle, « To all the girls i’ve loved before » fait encore réagir les jeunes filles en fleur .
Le groupe de scène est plus que parfait pour ce genre d’exercices avec notamment des dialogues joliment construits entre la guitare de de Grady Martin et le piano de Bobbie Nelson . A voir et à entendre.
- Country, vous avez dit country ?
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Mais encore
J’aime bien les films qui tournent autour de la musique. Quand ils sont bons… « Wiplash » de Damien Chazelle, « Love et mercy » de Bill Pohlad en passant par « A hard day’s night » avec Les Beatles jusqu’à « This must be the place » ( Sean Penn, fabuleux ), « Good morning England » ( la première radio anglaise pirate ), « Walk the line » ( sur Johnny Cash ) , « Bird » de Clint Eastwood parlant de Charlie Parker, « Someone you love » de Pernille Fischer Christensen.- « Lady in the balcony » d’Eric Clapton – « En route pour la gloire » de Hal Ashby -« Inside Llewyn Davis » des frères Coen-« Hallelujah, les mots de Leonard Cohen » de Daniel Geller, Dayna Goldfine
J’ai beaucoup moins aimé « Yesterday » de Danny Boyle, » Bohemian Rhapsody » de Bryan Singer, « Rocketman » de Dexter Fletcher …
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