Synopsis: Tandis qu’elle présente une méthode révolutionnaire de prise d’empreintes digitales à Séoul, une professeure en médecine légale est associée par la police coréenne à une affaire en cours. Elle plonge dans une enquête ardue et entêtante, au risque de réveiller des démons qu’elle croyait oubliés..
La fiche du film
Le film
- Le 5 avril 2022, sur CANAL+ –
Etonnant comme tout s’enchaîne dans ce film policier, sans véritables intentions ni suspense palpable. Une seule fois surpris par l’intervention des gangsters pour éliminer un témoin que la police venait d’arrêter.
Sinon, le petit train-train habituel.
Denis Dercourt le réalisateur procède par strates successives conformes au cahier des charges d’un polar classique.
L’enquête de la police, les conclusions du légiste et le piétinement de toute l’équipe quand survient l’élément novateur du système. Une spécialiste française de la médecine légale, en congrès à Séoul, présente une méthode innovante pour dénicher l’empreinte la plus réfractaire à toutes les recherches.
Sollicitée par les autorités, Alice Launey met en pratique sa méthode qui se révèle très efficace. Les policiers séouliens tiennent enfin l’origine des meurtres de jeunes femmes, particulièrement leur chef Jin-ho, (Yoo Yeon-Seok) qui semble aussi tenir à la belle Alice.
Le volet romantique de l’affaire qui n’apporte pas grande chose, si ce n’est que le garçon convie Alice à l’anniversaire de sa petite nièce, une invitation bien fâcheuse pour la suite des événements.
On frémit alors un brin, mais pas la caméra qui suit sagement l’évolution du trafic révélé par l’enquête entre le sous-sol d’une clinique et un gang sans pitié pour ses partenaires.
Classique donc, je vous avais prévenu, en soulignant quand même la très belle prestation d’Olga Kurylenko en scientifique avisée. Elle me parait bien être la seule dans tout ce décorum séoulien, que le réalisateur sublime en conclusion pour une ballade romantique au bord de la mer. On n’attendait plus que le coucher de soleil …
Le film
Denis Dercourt qui aime mélanger les langues ( celle de Goethe « Pour ton anniversaire », par exemple ) et les genres , choisit cette fois la Corée et le film policier pour donner de sa palette un nouvel aperçu, malheureusement sans grand relief. Etonnant comme tout s’enfile dans ce polar sans réelles intentions ni suspense palpable. Polar classique :enquête de police, conclusions du légiste ( après examens très détaillés ) et piétinement de toute l’équipe quand survient l’élément inattendu. Une spécialiste française de la médecine légale, propose une méthode innovante pour dénicher l’empreinte la plus réfractaire. Où le début de la résolution de l’énigme de ces cadavres féminins aux marques suspectes sur les bras... A souligner la très belle prestation d’Olga Kurylenko en scientifique avisée. Elle me parait bien être la seule ...