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« Toute première fois » de Maxime Govare et Noémie Saglio. Critique cinéma .

Synopsis: Jérémie, 34 ans, émerge dans un appartement inconnu aux côtés d'Adna, une ravissante suédoise aussi drôle qu'attachante. Le début d'un conte de fées ? Rien n’est moins sûr car Jérémie est sur le point de se marier ... avec Antoine.

La fiche du film

Le film : "Toute première fois"
De : Noémie Saglio, Maxime Govare
Avec : Pio Marmai, Franck Gastambide
Sortie le : 28/01/2015
Distribution : Gaumont Distribution
Durée : 90 Minutes
Genre : Comédie
Type : Long-métrage
Le film

Après « Maestro », Pio Marmai confirme son talent dans cette comédie romantique dont il assure la dynamique. Les réalisateurs, Noémie Saglio, et  Maxime Govare, émoustillés par leur propre scénario, participent bien évidemment au plaisir de ce film.

Mais sans Marmai, ses mimiques naturelles, son regard de chien battu,et sa faconde maladroite, il serait difficile de renvoyer la balle, aussi facilement.

Le principe du contre-pied appliqué à un univers particulier  (un homo tombe follement amoureux d’une femme) lui convient parfaitement. Héros malgré lui d’une situation qu’il va embrouiller par lâcheté et muflerie, Jérémie nous entraîne sans difficulté dans sa spirale de bonheur et malheur conjugués.

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A la fin, j’étais triste pour lui . Mais comment dire adieu à ce garçon qui depuis dix ans, partage toute sa vie ? Comment dire à cette femme dont il ne peut plus se passer qu’on l’attend ailleurs ?

Alors Jérémie ment, à l’un et à l’autre et à sa famille  qui depuis toujours le soutient avec une insistance  qui provoque l’amusement, le sourire, tant elle est là encore à contre-courant. Papa-maman ( Frédéric Pierrot , Isabelle Candelier ) soupirent devant la grossesse de leur fille et applaudissent à l’annonce du mariage du fiston.

Les codes sont donc mal ficelés, mais ils tiennent bon, le temps de la surprise et puis se distendent. Noémie Saglio, et  Maxime Govare ne sont quand même pas des foudres de la mise en scène, et pour une séquence bien tenue, le reste s’appuie beaucoup sur l’énergie de l’écriture (on a travaillé les dialogues, les répliques et les effets d’annonce…) et un casting totalement impliqué.

Camille Cottin, la fameuse connasse, use de son tempérament de feu pour envoyer valdinguer la répartie à son compère Franck Gastambide, qui se la joue pépère. Mais il assure lui aussi très bien une partition parfois lourdingue (le commissariat, la paternité inquiète..) ou joliment surprenante, comme cet enterrement de vie de garçon auquel Jérémie ne s’était pas préparé.

Et pour cause, à force de raconter des balivernes et susciter des quiproquos, vous vous retrouvez cloué au pilori. Même la toute première fois, ce n’est pas très confortable …

Après « Maestro », Pio Marmai confirme son talent dans cette comédie romantique dont il assure la dynamique. Les réalisateurs, Noémie Saglio, et  Maxime Govare, émoustillés par leur propre scénario, participent bien évidemment au plaisir de ce film. Mais sans Marmai, ses mimiques naturelles, son regard de chien battu,et sa faconde maladroite, il serait difficile de renvoyer la balle, aussi facilement. Le principe du contre-pied appliqué à un univers particulier  (un homo tombe follement amoureux d’une femme) lui convient parfaitement. Héros malgré lui d’une situation qu’il va embrouiller par lâcheté et muflerie, Jérémie nous entraîne sans difficulté dans sa spirale de bonheur et malheur…

Review Overview

Le film

Le contre- courant et le contre-pied sont ici les deux ressorts d’une comédie romantique qui s’affiche à l’envers des idées reçues. L’homo, soutenu par son papa et sa maman jusqu’au jour où il tombe amoureux d’une femme .Même si cet argumentaire ne bouscule pas la fonction, il  remet un peu de désordre dans le mouvement consensuel de l’époque, et peut susciter quelques instants de réflexion. Après quoi je retiens la performance de Pio Marmai sans qui ce film manquerait d’allant et de persévérance. Bizarrement ce n’est pas forcément lui qui bénéficie des meilleures répliques et des dialogues incisifs. Cela revient surtout à Camille Cottin, la fameuse connasse qui elle aussi en use avec bonheur.

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