Accueil » A la une » « Tout le monde debout » de Franck Dubosc. Critique cinéma-dvd

« Tout le monde debout » de Franck Dubosc. Critique cinéma-dvd

Synopsis: Jocelyn, homme d'affaire en pleine réussite, est un dragueur et un menteur invétéré. Lassé d'être lui-même, il se retrouve malgré lui à séduire une jeune et jolie femme en se faisant passer pour un handicapé. Jusqu'au jour où elle lui présente sa sœur elle-même handicapée...

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Tout le monde debout"
De : Franck Dubosc
Avec : Franck Dubosc, Alexandra Lamy, Gérard Darmon, Elsa Zylberstein, Caroline Anglade
Sortie le : 18 juillet 2018
Distribution : Gaumont
Durée : 103 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Meilleur dvd Juillet 2018 ( 4ème)

Franck Dubosc, n’est peut-être pas le grand réalisateur de demain, mais son coup d’œil aussi malicieux qu’intelligent donne à voir et à entendre une histoire humaine. Où l’amitié et l’amour se conjuguent autour du mal être quotidien quand celui-ci vous afflige d’un handicap irréversible.

Je me braque quand j’entends que l’on va faire une dégustation à l’aveugle. Les non-voyants doivent apprécier. Alors feindre la paraplégie pour implorer une pitié passagère tient du même processus.

Celui qu’engage (bien involontairement) Jocelyn quand sa voisine- auxiliaire de vie – (Caroline Anglade) le surprend sur la chaise roulante de sa mère, en train de consulter quelques affaires… Quiproquo à souhait…

Jocelyn – prêt à tout, pour emballer à la petite semaine- ne fait rien pour le dissiper. Mais quand la voisine présente à notre dragueur compulsif, sa sœur, tout aussi handicapée, Jocelyn commence à flancher. Florence est jolie : Alexandra Lamy n’a peut-être été jamais aussi lumineuse, aussi bien photographiée. Intelligente et passionnée, elle tient la vie.

Sur un court de tennis, ou avec son violon dont elle joue avec talent. Tout pour séduire Jocelyn qui comprend que la situation lui échappe. Le charme de Florence ne lui est pas insensible, et sa présence de plus en plus indispensable.

L’homme d’affaire en oublie ses affaires, que lui rappelle très opportunément sa secrétaire. Elle le seconde avec une assiduité exemplaire. Elsa Zylberstein est elle aussi merveilleuse dans ce blues de l’assistante que le réalisateur-comédien balade avec une constante fantaisie. L’actrice l’accentue avec plaisir.

C’est un beau personnage au milieu d’autres figures tout aussi bien dessinées :  Max le copain indéfectible (Gérard Darmon), le papa (Claude Brasseur, talentueux dans son handicap de vieux) et même François-Xavier Demaison qui en trois minutes seulement tient sa place dans le marigot.

D’où Jocelyn réussit à s’extirper, pas forcément de la manière la plus attendue. C’est aussi la force du scénario (également signé Dubosc) ces tangentes et ces déviantes où la maladie et le handicap prennent force avec un sourire grand comme l’espoir. Celui de Florence est victorieux et sincère, empli d’une grande tendresse. Joli film Mr Dubosc.

LES SUPPLEMENTS

  • Making of . L’humilité. C’est le maître mot qui revient dans ce joli petit reportage dans les coulisses du film où l’autre raison d’être est l’amitié entre les comédiens.

Gérard Darmon n’en finit pas de dire tout le bien qu’il pense de son copain devenu réalisateur . Alexandre Lamy en parle elle aussi avec beaucoup de sympathie. «  J’ai été flattée qu’il vienne me chercher »

« Si on a envie que les gens donnent faut pas se prendre pour le chef » raconte Franck Dubosc. « J’avais envie de ce film et donc de l’écrire, le réaliser ?  je ne savais pas encore… »

« Si ce qui m’a le plus surpris c’est que ça me plaise ».

Les uns et les autres commentent certaines scènes que l’on peut voir pendant le tournage. Sympa, effectivement.

  • Scènes coupées. Il y en a pas mal, à voir absolument dont celle dans le stade de foot du Sparta de Prague, et surtout la version longue du restaurant chinois. Bien souvent Franck Dubosc explique que les scènes ont été coupées pour des questions de rythme, mais là c’était «  parce que la scène précédente était déjà très forte et que ça l’affaiblissait ».

Il est quand même dommage d’avoir supprimé le retour en voiture dans laquelle Elsa Zylberstein et Gérard Darmont sont au taquet

  • Bêtisier. Bizarre c’est souvent les scènes avec Gérard Darmon face à Dubosc qui foirent…
Meilleur dvd Juillet 2018 ( 4ème) Franck Dubosc, n’est peut-être pas le grand réalisateur de demain, mais son coup d’œil aussi malicieux qu’intelligent donne à voir et à entendre une histoire humaine. Où l’amitié et l’amour se conjuguent autour du mal être quotidien quand celui-ci vous afflige d’un handicap irréversible. Je me braque quand j’entends que l’on va faire une dégustation à l’aveugle. Les non-voyants doivent apprécier. Alors feindre la paraplégie pour implorer une pitié passagère tient du même processus. Celui qu’engage (bien involontairement) Jocelyn quand sa voisine- auxiliaire de vie - (Caroline Anglade) le surprend sur la chaise roulante de sa…
Le film
Les bonus

Il joue de son pseudo handicap. Elle a une véritable position, un point de vue sur le handicap. C’est la force de ce couple qui ne s’affirme jamais en tant que tel puisqu’entre les deux il y a un mensonge et une kyrielle de séquences que le réalisateur-comédien-scénariste orchestre avec une maestria surprenante. Le coup de l’ascenseur puis de la chambre n’est qu’une étoile dans le firmament d’un cinéma que l’on n'attendait peut-être pas forcément là. A l’image de la résolution du problème dans lequel le héros s’est vautré en affirmant un handicap qui n’existait pas. Pris à son propre piège, Jocelyn s’enlise et doit maintenant composer malgré lui. Dans ce rôle, le réalisateur est parfaitement suivi par tout un casting qui fait merveille. En tête Alexandra Lamy qui n’a peut-être été jamais aussi lumineuse, aussi bien photographiée. Et dans son rôle de pauvre fille oubliée, assistante assidue, secrétaire exemplaire, Elsa Zylberstein est brillante.

AVIS BONUS Making of, commentaires et scènes coupées pour prolonger le plaisir

User Rating: 3.05 ( 1 votes)

Voir aussi

« Vingt Dieux » de Louise Courvoisier. Critique cinéma

Le Comté bon

Laisser un commentaire