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« The Preppie Connection » de Joseph Castello . Critique Cinéma

Synopsis: En 1984, Toby, étudiant boursier d’origine modeste, monte un trafic de cocaïne entre la Colombie et les Etats-Unis pour la revendre aux riches élèves de son école dans une tentative pour devenir leur ami. Toby va vite se trouver débordé par la situation et les dangers qu’entraînent ses relations avec le cartel de Cali.

La fiche du film

Le film : "The Preppie Connection"
De : Joseph Castelo
Avec : Sam Page, Thomas Mann (II)
Sortie le : 22/05/2017
Distribution :
Durée : Inconnu
Genre : Drame, Thriller, Policier
Type : Long-métrage
Le film

Ce film s’inspire de faits réels. Joseph Castelo y croit tellement qu’il filme les yeux fermés, de façon linéaire et atone jusqu’au dénouement, d’une tout autre nature . Mais il est  bien tard pour réveiller la conscience du spectateur déjà informé par cette histoire du pauvre gamin débarquant au milieu d’une jeunesse insouciante et aisée.

Pour entrer dans leur jeu, se faire des amis, Toby se plie à tous leurs caprices et prend des risques inconsidérés avec la cocaïne. La Colombie n’est pas trop loin, il s’y rend à plusieurs reprises sans jamais lâcher des yeux Alex, la copine du meneur de la bande, un gosse bien riche et arrogant. Dans le rôle, Logan Huffman est une belle tête à claques.

Toby est amoureux (Thomas Mann (II) et c’est maintenant pour elle qu’il s’enfonce un peu plus dans ce milieu qui n’est pas le sien. Il s’y sent bien, les filles sont sympas, leurs copains « de vrais cons mais je les aimais bien. Ils m’écoutaient quand je parlais même si c’était souvent à mes dépends ».

Ses parents le pensent enfin intégré, mais s’inquiétent de ses allées et venues, n’imaginant pas un instant la réalité. Toby est le passage indispensable pour tous les étudiants accros. Du côté de Bogota on l’attend également avec impatience.

Là où le réalisateur trouve enfin caméra à sa vue pour une scène de bravoure digne des meilleurs films sur les cartels.

L’autre séquence héroïque est à mettre au profit de cet ultime passage à la douane que la belle Alex – Lucy Fry – (pour la première fois du voyage) appréhende avec l’intuition féminine qui ne trompe pas. Toby était prévenu, en cas de coup dur, il n’aurait pas les mêmes portes de sortie que ses petits copains.

Cette bande « d’orphelins riches et tristes » jouée par des comédiens encore peu aguerris aux exigences de la profession.

Une probable faiblesse dans la direction d’acteurs ne leur facilite pas la tâche. C’est vraiment pas facile d’être beau, riche et intelligent…

Ce film s’inspire de faits réels. Joseph Castelo y croit tellement qu’il filme les yeux fermés, de façon linéaire et atone jusqu’au dénouement, d'une tout autre nature . Mais il est  bien tard pour réveiller la conscience du spectateur déjà informé par cette histoire du pauvre gamin débarquant au milieu d’une jeunesse insouciante et aisée. Pour entrer dans leur jeu, se faire des amis, Toby se plie à tous leurs caprices et prend des risques inconsidérés avec la cocaïne. La Colombie n’est pas trop loin, il s’y rend à plusieurs reprises sans jamais lâcher des yeux Alex, la copine du meneur de…
Le film

Sur la trame habituelle du gamin défavorisé au milieu d’un cartel de garçons et filles privilégiés (mais l’histoire est vraie) le réalisateur nous raconte l’histoire de Toby qui à force d’aveuglement et de bêtise amoureuse va devenir le plus grand fournisseur de drogue d’un célèbre collège américain. Le cinéaste filme de manière très conventionnelle et linéaire une aventure qui malgré ses ressorts dramatiques évidents est assez monotone. Les acteurs (direction ?) ne sont pas aux mieux de leur forme, eux non plus.

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