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« The November Man » de Roger Donaldson. Critique Blu-ray

Synopsis: Il n'y a pas pire ennemi que celui que l'on a formé. Peter Deveraux ex-agent de la CIA réputé est contacté pour assurer la protection d'Alice Fournier responsable d'un centre d'accueil pour réfugiés, dont le témoignage pourrait compromettre l'un des favoris à l'élection présidentielle russe. Devereaux comprend qu'il a été manipulé et qu'il est devenu la cible de son ancien élève, David Mason ...

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "The November Man "
De : Roger Donaldson
Avec : Pierce Brosnan, Luke Bracey, Olga Kurylenko, Bill Smitrovich, Amila Terzimehic
Sortie le : 02 avril 2015
Distribution : TF1 Vidéo
Durée : 108 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Je ne m’en relèverais peut-être pas la nuit.Mais dans le genre film d’espionnage, voici  un grand classique qui s’appuie sur des faits réels, et sur la série de Bill Granger dont le célèbre « There are no spies ». Dans un contexte de guerre toujours aussi froide, le conflit tchétchène s’invite dans une  guéguerre au sein de la CIA qui supprime quelques-uns de ses  éléments pour leur éviter de tomber aux mains des Russes.

L’opération ne plaît pas à un ancien de la maison qui, réquisitionné par une tierce personne se charge de tout remettre en ordre.

Ex James Bond, Pierce Brosnan, par ailleurs producteur, se charge de la tâche que lui complique sérieusement un ancien de ses élèves, qui bien évidemment veut maintenant dépasser le maître.

Il s’appelle Mason, ou Luke Bracey. Pour épicer la sauce, le KGB sur les rangs laisse les yankees se tirer dessus et intervient  aussi par l’entremise d’une sombre tueuse  dont rien ne dépasse, à part le nez et la queue de cheval. Elle lit ça, elle me flingue. De son vrai nom, Amila Terzimehic.

Mais le plus important demeure ce Brosnan qui n’a rien perdu de ses réflexes bondiens. Il s’amuse comme un gamin, fait courir son ancien copain dans tous les sens  et le ridiculise en lui expliquant par téléphone, comment opérer.

Pour faire fonctionner un tel manège, la CIA (les deux camps) et le KGB recherchent tous la même fille (Olga Kurylenko ) .Echappée de la guerre de Tchétchénie, elle pourrait éviter l’élection du président russe.

photo-The-November-Man-Olga Kurylenko, Pierce Brosnan

 Et ça fonctionne toujours : comme des images d’archives, le passé ressurgit sur les écrans sophistiqués de la CIA qui tout en découvrant les massacres de Bosnie, localise en un rien de temps, les auteurs, les victimes …

Je vous laisse deviner la suite, prévisible sur certains côtés, inattendue pour d’autres, bref, de quoi alimenter le suspense sur la grosse demi-heure restante. La tension et la logique narrative font le reste, pas de quoi se plaindre.

LES SUPPLEMENTS

  • Making of (11 mn). Et d’abord pourquoi ce titre ? On l’apprend un peu avant la fin du film, et ici dans ce making of qui propose quelques scènes de tournage.Tous les bouquins de la série de Bill Granger ont été réquisitionnés, mais c’est en particulier le 7 ème volume «  There are no spies », quand le héros quitte la CIA pour une retraite au bord du lac Léman, qui a fait l’objet du travail scénaristique.

Beau St. Clair, productrice « Les personnages ne sont pas caricaturaux, mais ancrés dans la réalité, un côté populaire, drôle et casse-cou ».« Après James Bond, je me demandais s’il fallait refaire un film d’espionnage » réfléchit tout haut Pierce Brosman.Beau St. Clair  « Surtout sur le thème de la guerre froide, à notre époque. Une sorte de Bond dans un monde plus sombre ».

photo-The-November-Man-2014-28

  • Brosnan est de retour (6.40 mn). Quelques scènes de tournage, là encore, autour d’une flatterie généralisée. « Tourner avec lui est un plaisir, un acteur fabuleux, toujours de bonne humeur » résume Olga Kurylenko
  • Tourner à Belgrade . « Une ville peu exposée (…) On avait beaucoup vu Berlin pour ce genre de film, les Américains ignorent où est la Serbie, on a voulu montrer une ville chaleureuse et colorée, alors qu’on imagine souvent les pays de l’Est comme étant froids ».
Je ne m’en relèverais peut-être pas la nuit.Mais dans le genre film d’espionnage, voici  un grand classique qui s’appuie sur des faits réels, et sur la série de Bill Granger dont le célèbre « There are no spies ». Dans un contexte de guerre toujours aussi froide, le conflit tchétchène s'invite dans une  guéguerre au sein de la CIA qui supprime quelques-uns de ses  éléments pour leur éviter de tomber aux mains des Russes. L’opération ne plaît pas à un ancien de la maison qui, réquisitionné par une tierce personne se charge de tout remettre en ordre. Ex James Bond, Pierce Brosnan, par ailleurs producteur, se charge…

Review Overview

Le film
Les bonus

Formaté avec un savoir-faire indéniable, ce film bénéficie du travail romancé de Bill Granger et de l’expérience de Pierce Brosman, qui produit et joue le rôle-titre dont je vous laisse deviner la raison d’être. Dans le genre film d’espionnage  c’est un grand classique qui s’appuie sur des faits réels, avec une vista du metteur en scène qui connaît lui aussi ses fondamentaux du film d’aventure. A part quelques scènes d’amours inutiles, et des épanchements nostalgiques (ce qui aurait bien réduit la longueur), il n’y a pas grand-chose à jeter. Un bon moment de cinéma pour les amateurs de l’action, du suspense et de guerre froide.

Avis bonus L’intérêt : chaque chapitre est animé par des scènes de tournage. Ca dynamise bien les commentaires parfois proches de la langue de bois ou de la flatterie habituelle sur les membres de l’équipe. Le discours autour de Belgrade est peut-être le plus original, le plus intéressant.

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