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« The Irish man » de Martin Scorsese. Critique  » cinéma « 

Synopsis: Frank Sheeran, un ancien soldat de la Seconde Guerre mondiale devenu escroc et tueur à gages ayant travaillé aux côtés de quelques-unes des plus grandes figures du 20e siècle. Couvrant plusieurs décennies, le film relate l'un des mystères insondables de l'histoire des États-Unis : la disparition du légendaire dirigeant syndicaliste Jimmy Hoffa. 

La fiche du film

Le film : "The Irishman"
De : Martin Scorsese
Avec : Robert De Niro, Al Pacino
Sortie le : 27/11/2019
Distribution :
Durée : 209 Minutes
Genre : Thriller, Biopic
Type : Long-métrage
Le film

Ce film qui dure plus de trois heures, aurait nécessité un tel investissement que même les nababs hollywoodiens n’en voulaient pas. Je les comprends.

Ce film est un four monumental, au regard de son réalisateur et de ses acteurs . Tous blanchis sous le harnais ( du corps, de l’expérience … ) , de retour d’une bonne virée en nostalgie pour se dire que si c’était pas mieux avant, c’est pire aujourd’hui.

Scorsese n’a pas du voir le temps passer, ou suivi l’évolution du film de gangster , mafia et film noir, qui n’est plus l’apanage de son petit lopin de cinéma américain.

Les Italiens ont fait « Dogman » , « Suburra »  les Espagnols « El reino » et « La Isla Minima », les Indiens «  Gangs of Wasseypur » , les Anglais «  The Fear » et même ses concitoyens ont maintenu le flambeau du genre «  Infiltrator » ou très étonnamment un certain «  Irish Gangster » signé Jonathan Hensleigh.

 La caméra de Scorsese vise un autre irlandais à travers l’évolution d’un petit chauffeur de poids-lourds au sein de la mafia new-yorkaise.

Scorsese dirige de Niro, mais si peu …

Tous les clichés du genre sont rassemblés en moins d’une heure pour nous faire ensuite patienter dans les coulisses d’un concept cinématographique que le grand réalisateur n’arrive pas à dépoussiérer.

Ça tourne à vide, c’est plat ( pour les procès on ne refait pas tous les jours Preminger.. ) ,l’aspect historique autour des élections présidentielles, vite éjecté, me parait superficiel et la direction d’acteurs si lâche que les vieux bougres en rajoutent dans le tic et la mimique. Les plus fameux mafieux du 7 ème art, Robert De Niro et Al Pacino ont du mal à garder leur couronne.

Harvey Keitel en toile de fond ou plus proche Joe Pesci sous les projecteurs sauvent un brin la mise. Mais la donne à l’origine est si forte qu’au final les cartes sont usées.

Ce film qui dure plus de trois heures, aurait nécessité un tel investissement que même les nababs hollywoodiens n’en voulaient pas. Je les comprends. Ce film est un four monumental, au regard de son réalisateur et de ses acteurs . Tous blanchis sous le harnais ( du corps, de l’expérience … ) , de retour d’une bonne virée en nostalgie pour se dire que si c’était pas mieux avant, c’est pire aujourd’hui. https://www.youtube.com/watch?v=L-PFfq10TeE Scorsese n’a pas du voir le temps passer, ou suivi l’évolution du film de gangster , mafia et film noir, qui n’est plus l’apanage de son petit…
Le film

Une grande énigme du cinéma que ce film dont on a fait tant de cas sur sa production, sa sortie et ses coûts faramineux avant de voir que le grand Scorsese se plante royalement en compagnie des plus fameux mafieux du 7 ème art : Robert De Niro et Al Pacino. Un petit chauffeur de poids-lourds grimpe les échelons au sein de la mafia new-yorkaise. Tous les clichés du genre sont rassemblés en moins d’une heure. Ça tourne à vide, c’est plat ( pour les procès on ne refait pas tous les jours  Preminger.. ) , l’aspect historique autour des élections présidentielles me parait éjecté et la direction d’acteurs si lâche que les vieux bougres en rajoutent dans le tic et la mimique. Harvey Keitel en toile de fond ou plus proche Joe Pesci sous les projecteurs sauvent un brin la mise. Mais la donne à l’origine est si forte qu’au final le jeu fait un grand flop.

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