Synopsis: États-Unis, années 70. Les meurtres de Jack qui vont marquer son parcours de tueur en série. Alors que l’inévitable intervention de la police ne cesse de se rapprocher (ce qui exaspère Jack et lui met la pression) il décide - contrairement à toute logique - de prendre de plus en plus de risques.
La fiche du film
le film
- Sortie du DVD : 5 mars 2019 . –
- Interdit aux moins de 16 ans . –
Petit bras. Au troisième ou quatrième meurtre, j’ai abandonné. Une mère contrainte par le tueur de faire manger ses enfants qu’il vient d’assassiner. Le sadisme élevé au rang d’un consensus esthétique que Lars Von Trier avait jusque-là réussit à maintenir.
En relevant les traits de caractères enfantins qui bien plus tard pouvaient conduire l’individu à devenir un tueur en série. Réflexions simplistes souvent pour mieux désordonner une histoire qui ne tient pas sur un scénario brouillon.
Cruel et vulgaire, le héros (Matt Dillon ) s’imagine en artiste de ses cadavres congelés qu’il prend en photo. La provocation passe l’écran et le réalisateur s’en amuse visiblement en redoublant d’efforts dans l’hémoglobine et le stupide.
Que vient faire subrepticement Glenn Gould jouant du piano dans un appartement familial, semble-t-il ? Quelques extraits dénués de sens et d’intérêt, auxquels je n’ai rien compris, à l’image de ce film avorté, dans tous les sens du terme.
(PS : On m’a expliqué la suite qui ne s’arrange pas semble-t-il : relents nazillards, jeux gores et macabres et beaucoup d’autosatisfaction… )
LE SUPPLEMENT
- Interview de Lars von Trier. Il n’a pas l’air très à l’aise engoncé dans son fauteuil. Les mots ne sont pas immédiats, les silences parfois éloquents…
Il dit s’être intéressé à la structure mentale du psychopathe, évoquant le travail de Patricia Highsmith. « Mais c’est quand même le film le plus hitchcockien que j’ai fait, et pour Jack il ne faut pas oublier son côté humain ».
« Le héros américain est anormalement prévisible, alors que jack est capable de dire n’importe quoi . (…) Le film est plein de petites idées humoristiques… ».
L’intention est-elle humoristique ? lui demande-t-on. « Je ne sais pas, mais j’essaie avant tout de perforer la notion du mal ».
La violence explicite ? s’étonne son interlocuteur. « Il faut la montrer, l’idée que la douleur soit pire si on ne voit que les yeux de l’homme que l’on poignarde est une connerie, ce sont des excuses, et dans les films on n’a pas besoin d’excuses. (… ) Je réalise les films qui manquent, du moins j’essaie ».
Ce film est-il un testament ? « C’est pompeux d’utiliser mes propres films en référence, mais moins cher que d’utiliser des images d’ET… ».
le film
C’est une œuvre manichéenne sur bien des plans ( femmes victimes, une évidence, mâle dominateur et pourquoi pas ! ) une œuvre cruelle et vulgaire que j’ai abandonnée au bout d’une petite heure ( le film dure 2 h 35 ) sans réussir à comprendre le bien fondé de ce récit. Un tueur en série se confie à un policier semble-t-il sur les motivations de ses œuvres ( il se prend pour un artiste ) que nous découvrons au fur et à mesure qu’il les exécute. Le jeu de mots n’est peut-être pas très bien choisi, mais je tente de me mettre au niveau des intentions de l’auteur.
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