Accueil » A la une » « The guest » de Adam Wingard. Critique dvd

« The guest » de Adam Wingard. Critique dvd

Synopsis: Un jeune homme s'invite dans une famille, se présentant comme le meilleur ami de leur fils mort pendant la guerre en Afghanistan.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "The Guest [DVD + Copie digitale]"
De : Adam Wingard
Avec : Dan Stevens, Maika Monroe, Brendan Meyer, Sheila Kelley, Leland Orser
Sortie le : 18 novemb 2015
Distribution : TF1 Vidéo
Durée : 96 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Le bonus

Le coup du labyrinthe est-il particulièrement bien venu ? Un argument dramatique évident, un ressort supplémentaire pour le suspense jusque-là bien lâche. Mais encore. Il est déjà trop tard pour se raccrocher aux branches d’une histoire qui sentait pourtant bien l’arnaque dès les premiers bourgeons.Comme l’impression d’une construction inachevée.

David débarque de son campement militaire dans la famille Petterson, dont le fils est mort au combat. Ils étaient amis. L’accueil est sans effusion particulière, et l’homme,assez abrupt dans sa première approche. La maman se familiarise très  vite. Le papa va suivre, mais les enfants demeurent sur leurs gardes.

David n’est pas un imposteur, impossible. Il trône sur la photo aux côtés du fiston. Mais sa présence bien que sympathique (il devient un grand frère pour Luke) est un rappel douloureux du passé. Jusqu’au jour où le doute plus fort que la compassion, ravive cette histoire que le jeune homme ne souhaitait pas revivre.

La sœur plutôt méfiante, le frère dans l'attente... (Maika Monroe et Brendan Meyer)
La sœur plutôt méfiante, le frère dans l’attente… ( Maika Monroe et Brendan Meyer)

Je vous passe les rebondissements à faux suspenses qui rendent très prévisible un récit beaucoup trop appuyé. La direction d’acteurs l’est également (Dan Stevens en fait des tonnes) et les scènes d’action sans véritable action. De temps à autre Adam Wingard effleure des sujets moins convenus, comme le patriotisme ou la discipline scolaire, mais sans grande conviction là-non plus.

Un réalisateur plus aguerri, moins absorbé par la véracité de son histoire ferait de cette cavalcade militaro-policière, un excellent thriller. Ou même un film noir. Bien noir…

  •  Scènes coupées (13 mn). Celle où l’on voit la jeune fille au volant de sa voiture alors que David est en train de courir sur le chemin qui mène à leur maison pouvait encore mieux expliquer son attitude réservée vis-à-vis du héros.. Par contre certaines scènes sont doublées ici, bizarre et aucun intérêt surtout.
Le coup du labyrinthe est-il particulièrement bien venu ? Un argument dramatique évident, un ressort supplémentaire pour le suspense jusque-là bien lâche. Mais encore. Il est déjà trop tard pour se raccrocher aux branches d’une histoire qui sentait pourtant bien l’arnaque dès les premiers bourgeons.Comme l’impression d’une construction inachevée. David débarque de son campement militaire dans la famille Petterson, dont le fils est mort au combat. Ils étaient amis. L’accueil est sans effusion particulière, et l’homme,assez abrupt dans sa première approche. La maman se familiarise très  vite. Le papa va suivre, mais les enfants demeurent sur leurs gardes. David n’est pas…
Le film
Le bonus

L’histoire assez classique de l’individu qui s’introduit chez vous au motif d’une connaissance commune. Cette fois la guerre d’Afghanistan sert de toile de fond à cette invitation bien amicale au cœur d’une famille qui va se diviser face à un individu qui ne fait pas forcément l’unanimité. Il a beau mettre tous les atouts de son côté, il va se découvrir et jeter la famille dans le désarroi le plus complet. A part un montage instinctif, qui correspond très bien au récit, je ne vois pas grand intérêt à ce film beaucoup trop appuyé. Dan Stevens en fait des tonnes, abandonné par un réalisateur qui ne dirige qu’approximativement ses acteurs.

Avis bonus Quelques scènes coupées...

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Trois amies » d’Emmanuel Mouret. Critique cinéma

Beaucoup moins inspiré par ses marivaudages, Emmanuel Mouret en rajoute

Laisser un commentaire