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« The grand Budapest Hotel » de Wes Anderson .Critique cinéma

Synopsis: Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle. La recherche d’un tableau volé, oeuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au coeur de la vieille Europe en pleine mutation.

La fiche du film

Le film : "The Grand Budapest Hotel"
De : Wes Anderson
Avec : Ralph Fiennes, Tony Revolori
Sortie le : 26/02/2014
Durée : 100 Minutes
Genre : Comédie
Type : Long-métrage
Le film

Ils ne font que passer, mais le jeu est amusant. Les débusquer, furtifs, au détour d’une réplique, d’une courte scène. Jude Law, Edward Norton, Léa Seydoux, Bill Murray , Jeff Goldblum et l’indéfectible Mathieu Amalric … Cette  bien belle brochette d’acteurs fait  de la figuration, à l’image d’un réalisateur tout aussi volage. Son histoire appartient à une autre sphère du cinéma, où personne semble-t-il, n’ a encore mis les pieds.

Y-a-t-il un réalisateur dans la salle ? Et les arrière-salles de ce superbe hôtel de luxe, déclinant,où le personnel est livré à lui-même, sous la coupe de Mr Gustave, le concierge, haut de gamme. Il s’intéresse beaucoup aux vieilles dames argentées. Elles le lui rendent bien.

C’est le début de ses malheurs auxquels s’associe un apprenti garçon d’étage, Zéro, et toute une kyrielle de personnages plus ou moins déglingués.

the grand budapest hotel

Sous une apparence toujours convenable, ils déambulent dans un monde qui entre merveille et fantastique bascule dans la voracité. Un mélange des genres que Wes Anderson orchestre sans trop y prêter attention. A peine a-t-il engagé le dialogue qu’il bifurque dans la pièce à côté, où ce qui s’y passe est autrement plus attrayant.

Le réalisateur voit large, et filme pareillement, avec une générosité burlesque et gourmande qui chatoie les couleurs et le décorum . Ce qui ne signifie pas que son contenu est une valse à trois temps.

Le meurtre d’une riche héritière jette la suspicion sur toute la famille, ses amis et ceux qu’elle se découvre le jour de la lecture testamentaire. Le fascisme est aux portes de la ville. Un tableau de maître a disparu. La police est aux abois et Mr Gustave est montré du doigt.

C’est drôle, mais ce n’est pas hilarant, c’est plus subtil que ça .Sur une esthétique bédéphile défilent des silhouettes mécaniques, au langage châtié, voire précieux que le concierge s’oblige à respecter, jusqu’au jour où, lassé de tout, il tombe l’habit de factotum. Ralph Fiennes l’interprète avec toute la fausse délicatesse posée sur le scénario.

Ils sont tous les deux parfaits, relayés par la composition de Tony Revolori, en Zéro pointé. A l’image, il fait riquiqui, mais il joue bien comme un grand.

Ils ne font que passer, mais le jeu est amusant. Les débusquer, furtifs, au détour d’une réplique, d’une courte scène. Jude Law, Edward Norton, Léa Seydoux, Bill Murray , Jeff Goldblum et l'indéfectible Mathieu Amalric ... Cette  bien belle brochette d’acteurs fait  de la figuration, à l’image d’un réalisateur tout aussi volage. Son histoire appartient à une autre sphère du cinéma, où personne semble-t-il, n' a encore mis les pieds. Y-a-t-il un réalisateur dans la salle ? Et les arrière-salles de ce superbe hôtel de luxe, déclinant,où le personnel est livré à lui-même, sous la coupe de Mr Gustave, le concierge, haut de gamme.…

Review Overview

Le film

En s’appuyant sur une créativité visuelle de quasiment tous les instants , sans que cela soit redondant, ou pesant, Wes Anderson livre un conte rêvé à haute voix , où un brave gardien d’hôtel tente de freiner l’ardeur de quelques fascistes, tout en accompagnant les clientes les plus âgées dans leur moindre désir. C’est plus amusant qu’hilarant, même si au bout du compte Anderson, accompagné par une brochette d’acteurs furtifs, bien sympathiques, raconte que le monde ne tourne pas vraiment rond. Alors, autant en faire une fantaisie…

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