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« The day he arrives » de Hong Sang-Soo. critique dvd

Synopsis: Seungjun, un professeur de faculté autrefois cinéaste, vient rendre visite à son ami Yougho à Séoul. Il renoue, le temps d'une nuit, avec son ancienne maîtresse Kyungjin. Le lendemain, il rejoint dans le restaurant "Le roman" Yungho et son amie Boram et fait connaissance de Yejeong, la jeune et jolie patronne de l'établissement. Les rencontres et discussions se poursuivent au fil des jours, dans un espace-temps indéfinissable...

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : " The Day He Arrives & Haewon et les hommes"
De : Hong Sang-Soo
Avec : Jung Eunchae, Lee Sunkyun, Ye Jiwon, Yu Junsang, Kim Jaok
Sortie le : 02 juillet 2014
Distribution : Why not productions
Durée : 169 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 2
Le film

Meilleur dvd Juillet 2014 ( 8 ème )

« Mes films seront réévalués » dit le héros à son ancienne maîtresse qu’il revoit après deux ans d’absence. Ainsi débute ce nouvel opus , étrange et merveilleux, une bouteille à la mer en quête de nouvelles explorations.

Car le réalisateur de la fiction a bien certainement quelques points communs avec le cinéaste coréen qui reprenant une technique désormais très personnelle, réussit à faire jouer plusieurs fois la même scène au cœur d’un récit dont la logique est imparable.

Aux premiers personnages de la rencontre s’ajoutent de nouveaux protagonistes (Yu Junsang, Kim Sangsoo, Song Sunmi, tous excellents) et l’histoire se répète comme si c’était chaque fois  la première fois. Une mise en abîme fabuleuse dans laquelle le cinéaste se complaît et nous entraîne avec une nonchalance attractive.

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Seungjun se balade dans les rues de Séoul, attend un de ses amis, rencontre des étudiants en cinéma trop contents de l’opportunité et puis, gentiment bourré retrouve une ancienne maîtresse. L’alcool et le sexe. Nullement ostentatoire, le réalisateur en fait sa part de vérité ultime au sein de discussions où la philosophie du quotidien le dispute à la drague.

La réalisation rappelle étrangement celle des premiers Godard ou Rivette. Le noir et blanc très contrasté donne un relief particulier à cette partition, mais aussi la manière dont le cinéaste l’utilise. Il filme souvent de profil avant que la caméra soudainement ne balaie le champ de la discussion

Comme un tic de mise en scène, elle se rapproche alors, zoom serré, et fixe ostensiblement sa « proie ». C’est l’autre tour de passe passe du réalisateur qui n’en dira pas plus sur ces gens qui conservent un peu de leur mystère, fixent l’instant, le rapprochent, s’en éloignent  et nous rappellent en fin de compte  que tout cela demeure du cinéma.

  • Le second dvd du coffret :

Haewon et les hommes. Avec  Jeong Eun-Chae (Haewon), Lee Seon-gyun (Seongjun), Yoo Joon-sang, Ye Ji-won , Kim Ja-ok , Kim Eui-sung  et Jane Birkin

Haewon, une jeune et belle étudiante, veut mettre fin à la liaison qu’elle entretient avec son professeur Seongjun. Se sentant déprimée par le départ de sa mère qui part s’installer au Canada, elle le contacte à nouveau. Ce jour-là, ils rencontrent des étudiants dans un restaurant et leur relation est révélée. Haewon est de plus en plus perturbée et Seongjun émet l’idée qu’ils partent ailleurs tous les deux…
Meilleur dvd Juillet 2014 ( 8 ème ) « Mes films seront réévalués » dit le héros à son ancienne maîtresse qu’il revoit après deux ans d’absence. Ainsi débute ce nouvel opus , étrange et merveilleux, une bouteille à la mer en quête de nouvelles explorations. Car le réalisateur de la fiction a bien certainement quelques points communs avec le cinéaste coréen qui reprenant une technique désormais très personnelle, réussit à faire jouer plusieurs fois la même scène au cœur d’un récit dont la logique est imparable. Aux premiers personnages de la rencontre s’ajoutent de nouveaux protagonistes (Yu Junsang, Kim Sangsoo, Song Sunmi, tous…

Review Overview

Le film

Sous la légèreté des apparences, une fois encore Hong Sang-soo raconte des histoires de cœur, tristes à sourire. Car la mélancolie ambiante révèle bien souvent la drôlerie des personnages, un peu perdus, mais heureux de l’être. Il s’en dégage un charme indéfinissable qui n’est pas sans rappeler les hésitations amusées des premiers rôles chez Godard ou Rivette, auxquels le réalisateur ne doit pas être indifférent. Et cela va bien au-delà du noir et blanc, hyper contrasté qui donne le ton de cette comédie, où les scènes se répètent comme par malice. Et ça c’est du grand Sangsoo

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