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« The cove » (La baie de la honte) de Louie Psihoyos . Critique dvd

Synopsis: Après s'être fait connaître dans les années 60 par la série Flipper, l'ex-dresseur de dauphins Ric O'Barry est aujourd'hui un défenseur acharné des cétacés. A Taiji, au Japon, il se mobilise contre le massacre de plusieurs milliers de dauphins par an, perpétré à l'abri des regards.

La fiche du Disque

Le film : "The Cove : la baie de la honte (Oscar® 2010 du Meilleur Documentaire)"
De : Louie Psihoyos
Avec : Richard O-Barry, Louie Psihoyos
Sortie le : 3 février 2010
Distribution : Europacorp
Durée : 95 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de Disque : 1
Le film
Les bonus

Cet excellent documentaire  ne peut nous laisser sans voix. Des dauphins se font massacrer par milliers dans la baie japonaise de Taiji, interdite à tous les étrangers.Il s’agit au départ de sélectionner les meilleurs spécimens pour  les parcs aquatiques du monde entier, afin qu’ils fassent les zigotos devant des spectateurs abrutis d’étonnement. Je sais de quoi je parle j’en ai fait partie.

Les bêtes rejetées de la sélection nippone sont alors tout bonnement massacrées, pour devenir de la viande de consommation courante. Taux de mercure, compris. Au pays du soleil levant, nous dit-on c’est culturel . Mais quand les instigateurs de la révolte , chapeautée par l’Oceanic Preservation Society ,traînent leur micro dans les rues de Tokyo, les habitants disent ne pas être au courant de cette entreprise de destruction et le dauphin, ils ne savent pas le goût que ça peut avoir . « Parce que ça se mange, ces p’tites bêtes là ? » interroge interloquée une dame, vieille et respectable.

Il  faut voir avec quelle virulence les responsables de la tuerie protègent le site incriminé. Il est interdit aux touristes, interdit d’y prendre des photos , et dès que vous montrez ne serait-ce que le bout du nez, une dizaine de pêcheurs vous tombent dessus , vous insultent et vous prennent en photo.

Une baie quasi paradisiaque , mais l’enfer des dauphins

Pour mener à bien les différentes expéditions,dont le but ultime est une  opération secrète destinée à rapporter des images de la petite baie isolée, l’Oceanic Preservation Society a mis en place une équipe de choc :cadreurs et preneurs de sons sous-marins, océanographes et plongeurs en apnée…

C’est raconté intelligemment  quasiment à  la façon d’un thriller . Il y a beaucoup de suspense,et de tension , quand les équipes chargées de prouver l’existence de cet  abattoir à ciel ouvert , interviennent de jour ( elles sont immédiatement prises en charge par des autochtones qui ne les lâchent pas d’une semelle ) ou  à la faveur de la nuit , à l’aide de caméras infrarouges.

Il s’agit cette fois d’installer de mini-caméras , planquées dans de faux rochers, confectionnés par des professionnels d’effets spéciaux pour le cinéma . Elles révéleront sans contestation possible  le massacre perpétré dans cette baie  .

Louie Psihoyos, à gauche pendant la préparation des faux rochers

Le fonds documentaire demeure, à travers l’évocation des données scientifiques, techniques et humaines . De nombreux spécialistes de la mer , témoignent, ainsi que des politiques et même des surfeurs dont la complicité avec les dauphins n’est plus à démontrer. Des planchistes ont été sauvés par ces cétacés, parce qu’ils ne pouvaient plus revenir vers la côte, ou devant la menace d’un requin.

J’avais envie de garder le meilleur pour la fin . Qui se «  cache » derrière tout ça ?  Un certain Richard O’Barry qui dans les années soixante nous a fait rêver comme ce n’est  pas possible avec la série TV, Flipper le dauphin.

Au fur et à mesure que ce dresseur de l’époque les approchait , il constate que l’animal n’est pas uniquement fait pour le cirque , et surtout que son intelligence est infinie.Depuis , devenu un défenseur acharné de la cause , il soulève des montagnes, pour faire cesser par tout dans le monde , le mal que l’on peut faire aux dauphins .

Luc Besson a pris le relais de ce combat en distribuant le film en Europe et en assurant une promotion effrénée. Un joli clin d’œil du réalisateur de « Le Grand bleu » que l’on retrouve dans des bonus également passionnants , avec un making of ( eh oui ) et des documentaires inédits sur le même sujet . A voir , à entendre, et à défendre absolument .

Littérature : » Les brouillards noirs » de Patrice Gain ( cette fois ça se passe aux Iles Féroé )

Cet excellent documentaire  ne peut nous laisser sans voix. Des dauphins se font massacrer par milliers dans la baie japonaise de Taiji, interdite à tous les étrangers.Il s’agit au départ de sélectionner les meilleurs spécimens pour  les parcs aquatiques du monde entier, afin qu’ils fassent les zigotos devant des spectateurs abrutis d’étonnement. Je sais de quoi je parle j’en ai fait partie. Les bêtes rejetées de la sélection nippone sont alors tout bonnement massacrées, pour devenir de la viande de consommation courante. Taux de mercure, compris. Au pays du soleil levant, nous dit-on c’est culturel . Mais quand les instigateurs…

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Le film
Les bonus

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6 Commentaires

  1. Vivement la sortie du DVD – même si je l’ai déjà vu 4 fois au cinéma (bon, d’accord, 🙂 pour animer des conférences notamment !)!

    Pour ceux que ça intéresse, qui veulent en apprendre plus sur Ric O’Barry ou sur les moyens d’agir sur les dauphins, je vous conseille ces quelques pages :

    http://www.blog-les-dauphins.com/interview-richard-obarry/
    http://www.blog-les-dauphins.com/le-film-the-cove-action/
    http://www.blog-les-dauphins.com/action-pour-les-dauphins-stoppez-les-massacres-au-japon/

    Bon engagement et merci pour eux !

  2. Inconnu au bataillon, on n’a pas fait des tonnes là dessus , mais peut-être que les Oscars vont arrêter le massacre
    en tout cas, moi j’achète ce dvd , car à priori au cinéma on préfère la grande vadrouille

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