Accueil » A la une » « The assassins » de Linshan Zhao. critique blu ray

« The assassins » de Linshan Zhao. critique blu ray

Synopsis: En l’an 198 av. J-C, Cao Cao (CHOW YUN FAT) le premier ministre de la dynastie Han vient à bout du plus grand guerrier chinois Lv Bu, en terrifiant tous les chefs militaires ambitieux du pays. Plusieurs années plus tard, Cao s’autoproclame Roi de Wei. Sous son régime, de jeunes amants sont faits prisonniers. Pendant cinq ans, ils vont être formés à tuer pour une mission secrète et devenir ainsi de véritables assassins. En l’an 220 av. J-C, les prédictions astrologiques sont très mauvaises. Pour y remédier les partisans de Cao le poussent à prendre la place de l’empereur. Cependant, des forces obscures complotent contre lui…

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "The Assassins "
De : Linshan Zhao
Avec : Chow Yun-Fat, Liu Yifei, Hiroshi Tamaki, Alec Su, Annie Yi
Sortie le : 21 janvier 2014
Distribution : Universal Pictures
Durée : 107 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

C’est étonnant comme ce genre de films qui se répète de scénariste en réalisateur, atteint souvent son objectif. Distraire et instruire autant que faire se peut sur les origines des dynasties chinoises, et donc plus généralement l’Histoire du pays.

Bien souvent, il est question de luttes internes pour le pouvoir et l’homme à abattre est l’un des seigneurs du pays qui refuse l’autorité de l’Empereur.

On peut le comprendre, tant celui-ci est minable, fantoche et transparent. La déliquescence du territoire lui incombe et Cao, autoproclamé roi de Wei a bien du mérite à reprendre un peu de son autorité. Ce qu’il fait en devenant le mauvais tyran dont tout le monde souhaite la mort.

Une jeune femme lui est présentée, qu’il va tenter d’amadouer, malgré la haine farouche, secrète et silencieuse qu’elle entretient en visitant, de nuit, son amant, prêt lui aussi au sacrifice suprême.

Le décor est planté, mais le vrai décor est là encore à la mesure d’un genre qui ne rechigne pas sur la dépense : une reconstitution des palais, somptueuse, avec les costumes qui vont avec. L’opéra a pu s’inspirer  d’une telle magnificence, rehaussée par des mouvements de foule qui pour la liesse ou le combat ne manquent jamais de panache.

photo-The-Assassins-Tong-que-tai-2012-3

Et dans cet ensemble, l’histoire galvaudée par trop de scénarios bâclés, prend pied et raison. Il y a un peu de Shakespeare dans ce salmigondis qui rebondit de scène en scène pour opposer le père au fils, (qui des deux tuera le premier ?) et le maître à son esclave.

Le lyrisme flamboyant emporté par des scènes gonflées à l’excès, atténue malheureusement les portraits esquissés autour de quelques confrontations ou face à face, le plus souvent grandiloquents.

Je crois que c’est le genre qui veut ça et comme ici la morale est sauve, on ne s’en privera pas.

C’est étonnant comme ce genre de films qui se répète de scénariste en réalisateur, atteint souvent son objectif. Distraire et instruire autant que faire se peut sur les origines des dynasties chinoises, et donc plus généralement l’Histoire du pays. Bien souvent, il est question de luttes internes pour le pouvoir et l’homme à abattre est l’un des seigneurs du pays qui refuse l’autorité de l’Empereur. On peut le comprendre, tant celui-ci est minable, fantoche et transparent. La déliquescence du territoire lui incombe et Cao, autoproclamé roi de Wei a bien du mérite à reprendre un peu de son autorité. Ce…

Review Overview

Le film

C’est l’histoire d’un homme seul, un tyran malgré lui, qui tentera d’unir les différents royaumes de son immense pays. Une histoire assez courue entre le pouvoir, les trahisons et les influences des divers puissants occupés à tuer le suivant. C’est aussi le très beau portrait d’une figure de légende, inscrite dans le marbre de la tradition japonaise une centaine d’années avant que Jésus-Christ ne débarque. Voyez le siècle !

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Pain, amour et fantaisie » de Luigi Comencini. Critique Cinéma

A nouveau les grands classiques italiens sur grand écran, on ne s'en lasse pas

Laisser un commentaire