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« Swim little fish swim » de Lola Bessis, Ruben Amar. critique dvd

Synopsis: Dans son petit appartement new yorkais où il vit avec sa femme, Leeward, musicien talentueux et atypique, compose des morceaux à l'aide de jouets de sa fille de trois ans, Rainbow. Lilas, jeune vidéaste, traîne sa valise de squats d'artistes underground en galeries branchées, en espérant percer dans le milieu fermé de l'art contemporain. Leur rencontre pourrait bien les pousser à enfin accomplir leurs rêves...

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Swim Little Fish Swim"
De : Lola Bessis, Ruben Amar
Avec : Lola Bessis, Dustin Guy Defa, Brooke Bloom, Anne Consigny, Olivia Costello
Sortie le : 04 novemb 2014
Distribution : Jour2Fête
Durée : 95 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Le bonus

l’origine, on imagine le film US, indépendant découvert une bonne dizaine de fois. Un couple new-yorkais confiné dans son petit appartement en quête d’un peu plus grand. Débarque l’intruse, une française, qui gentiment s’impose et qui peut tout chambouler. Grosso modo c’est bien ce qui se passe sauf que le film est français et qu’il présente des particularités tout à fait originales. Rien que dans ce couple où les différences s’affichent, avec indifférence. Lui plutôt bohême, artiste certain (Dustin Guy Defa) et elle, les pieds sur terre, infirmière et réaliste (Brooke Bloom).

Que son compagnon participe au bien-être de la famille ne serait pas un luxe dit-elle sans éclat ni coup de gueule. Alors à contrecœur Leeward accepte une pub pour la radio qui devrait rapporter facilement quelques milliers de dollars. Un projet que sa famille casher ne  voit pas d’un bon œil. Leeward est resté  ce grand enfant que l’on infantilise au maximum.

Le rôle ne lui déplaît pas. Aussi gamin que sa gamine Rainbow, il  n’en fait qu’à sa tête, affabule et tronque la vérité, au profit de ses copains et de sa musique .Lilas encaisse au rythme du va et vient orchestré par deux réalisateurs amusés : Lola Bessis, qui interprète aussi l’artiste française et Ruben Amar. Entre désirs et réalités leur mise en scène fait de jolis sauts de puce qui n’en finissent pas de reprendre la vie là où elle vient et  de la laisser gambader dans les rues, la nuit, à New-York.

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Leeward fait penser à « France Ha » de Noah Baumbach  (le film ici  est en couleur, mais de manière passéiste) en version masculine. Dans le récit de Baumbach l’héroïne n’a pas de répondant mâle. Lilas pencherait plutôt du côté de Julie Delpy ; elle pose bien les bases d’une relation de plus en plus dramatique au fur et à mesure que le fossé se creuse, imperceptiblement entre elle et son mari .L’insouciance face au quotidien, l’incompréhension muette de l’un pour l’autre, qui   conduit à des situations inextricables, et parfois douloureuses.

Au milieu de tout ça notre française bourgeoise et bohême, insouciante du mal qu’elle peut causer, tant son histoire est ailleurs, dans un autre rêve de gloire et de réussite. Tout ce petit monde s’entrechoque sans heurt ni éclat de voix, chacun dans sa sphère, et plus si affinité.

  • Fin de l’avant-première parisienne (13 mn)

Un concert avec trois musiciens dont les noms ne sont pas indiqués. C’est sympathique …

A l'origine, on imagine le film US, indépendant découvert une bonne dizaine de fois. Un couple new-yorkais confiné dans son petit appartement en quête d’un peu plus grand. Débarque l’intruse, une française, qui gentiment s’impose et qui peut tout chambouler. Grosso modo c’est bien ce qui se passe sauf que le film est français et qu'il présente des particularités tout à fait originales. Rien que dans ce couple où les différences s’affichent, avec indifférence. Lui plutôt bohême, artiste certain (Dustin Guy Defa) et elle, les pieds sur terre, infirmière et réaliste (Brooke Bloom). Que son compagnon participe au bien-être de la famille…

Review Overview

Le film
Le bonus

C’est un film léger et drôle (la pompe à l’essence, chapeau), qui retient à l’excès le drame latent qui risque de se produire quand la femme découvrira  que son mari est vraiment resté un grand enfant. Cruelle désillusion devant la maison de ses rêves, parce que lui ses rêves sont ailleurs, et qu’il préfère accueillir dans son modeste appartement le tout venant de la vie new-yorkaise. Une française s’incruste, elle m’agace, mais elle joue son rôle. C’est Lola Bessis, qui réalise également ce film avec son compagnon Ruben Amar. Entre désirs et réalités leur mise en scène fait de jolis sauts de puce qui n’en finissent pas de reprendre la vie là où elle est.

Avis bonus Un mini concert à l'issue d'une avant première, pourquoi pas...

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