Synopsis: Hiver 1984, un chalutier sombre au large de l'Islande. Tous les membres de l’équipage périssent , sauf un. Dans l'eau glaciale, il parvient, au terme d'une nage héroïque de plus de 6 heures, à regagner la terre. Face à l’incrédulité générale devant son impensable exploit, la vie de cet homme d'apparence ordinaire est alors bouleversée…
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Les bonus
Pierre Loti « Pêcheur d’Islande ». Des marins bretons s’engagent pour de longues campagnes sur les mers froides et inhospitalières de ce bout de terre perdu au milieu de nulle part.Ce que je retrouve dans « Survivre ». De manière très naturaliste, il nous parle simplement, sans trémolo de caméra, du courage d’un homme, devenu héros malgré lui.
Il est le seul rescapé d’un naufrage . Personne ne comprend comment il a pu échapper à une telle catastrophe, en nageant six heures dans une eau à 5 degrés. Il va alors être l’objet de toutes les curiosités, dont celle d’un scientifique qui veut comprendre le phénomène physique qu’il peut représenter.
Ce n’est qu’un des aspects, et peut-être le moins intéressant, d’un film qui s’ouvre d’abord sur ce petit village de bord de mer, où chaque maison abrite au moins un pêcheur.
Baltasar Kormàkur nous les présente dans leur quotidien glacé où l’alcool et les cigarettes les accompagnent. Ils nous deviennent familiers, et bien couverts on pourrait vivre avec eux.La neige tombe, dans la boîte les esprits s’échauffent, mais il faut rentrer coûte que coûte : tout à l’heure, à la première heure tout ce petit monde embarque sur des carcasses de navire qui font peur à voir.
La mer est noire, le ciel bas, mais ici on s’accommode de ce quotidien brossé comme une poésie de l’instant. Gulli, accroché au bastingage, la savoure toujours autant. Une clope au bec, la première, la meilleure, il contemple ces côtes qui défilent dans l’écume d’une mer normalement agitée.
« Les restes de la tempête d’hier » dit un vieux loup de mer.
La tragédie est déjà ancrée dans le destin de ces marins qui ne reviennent pas toujours au port. Un hélico au-dessus du village, des voitures de la police maritime dans les rues, la nouvelle n’a pas besoin de la une. Ce à quoi pense peut-être Gulli, maintenant seul au milieu de l’Atlantique, presque calme, car il sait que le bateau qui ne l’a pas entendu, regagne le port. C’est la direction à suivre, en compagnie des mouettes auxquelles il parle .
La caméra de Kormàkur étrangement calme cerne le héros, le plus naturellement du monde, dans tout ce qu’il a de commun. D’une histoire qu’il se repasse à la va-vite, mais pas sans émotions pour un volcan destructeur. Une éruption dramatiquement filmée comme le sont les promesses que le naufragé s’engage à honorer, au cas ou le dieu des océans lui prêterait vie…
Olafur Darri Olafsson campe ce personnage bien ordinaire lui aussi, hommage vivant à tous ces pêcheurs hors du commun, sans le savoir. Avec le cinéaste, il leur rend justice dans une interprétation qui épouse parfaitement la mise en scène : pas d’excès, ni fioriture, rien que les faits et l’écume qui s’écrase sur les rochers. A la pleine lune c’est encore plus beau.
Review Overview
Le film
Les bonus
Une histoire vraie , racontée de façon naturelle, à travers le portrait d'un homme tout aussi simple dans ses apparences, et pourtant si complexe . Le genre de film d'aventure que l'on ne voit plus guère...
Avis Bonus : Il n'y en a pas ,et c'est bien dommage vu l'histoire du film qui s'inspire de faits réels.