« War and destiny » de Richard Attenborough. Critique dvd

La fiche du DVD

Le film : "War & Destiny"

De : Richard Attenborough

Avec : Christopher Plummer, Dylan Roberts

Sortie le : 15/03/2011

Distribution : Aventi

Durée : 102 minutes

Film classé : Tous publics

Nombre de DVD : 1

Le synopsis officiel dévoile une bonne partie de tout ce qui pourrait faire le sel de ce récit. Une  histoire qui débute un peu dans tous les sens, avant de retomber sur terre, au prix d’un montage si alambiqué que j’ai cru un moment à une mauvaise version.

Il semble que non, et c’est peut-être dommage car une fois toutes les cartes en main, je ne savais plus à quel jeu se prêtait Richard Attenborough. Il s’agit d’une aventure contemporaine au cœur d’une famille américaine qui à la mort du père va revenir cinquante ans en arrière.

Nous sommes sur le sol Irlandais, au cœur de la seconde guerre mondiale : un  bombardier B 17 vient de s’écraser sur une montagne. Parmi les morts, Jack un jeune homme secrètement marié à Ethel Ann, en présence de ses deux meilleurs copains, unis jusqu’à la mort.

Pendant cinquante ans, la jeune femme ne vivra que dans le souvenir de son amour disparu, jusqu’au jour où venu d’Irlande, un coup de téléphone l’informe que l’on a retrouvé sur les lieux du crash,une bague avec son nom gravé dessus.

Une histoire mélodramatique à souhait. Sur l’insistance du  réalisateur, elle s’amplifie , au cours de scènes totalement plombées par des dialogues d’un autre âge et une direction d’acteurs qui flageole et larmoie.

Pour la fébrilité, ce sont les années d’avant-guerre, vision romantique et fleur bleue, de jeunes américains à qui tout ne peut que sourire. Pour le lacrymal,un ancien combattant éploré ( Christopher Plummer, à côté de la plaque ) révéle à sa progéniture ce qui l’unissait autrefois à la vie à la mort, à ses autres copains et à la désormais veuve. Shirley MacLaine, dans une composition étonnante de femme solitaire est la seule à tirer son épingle du jeu.

Sans rien dévoiler du suspense qui s’effiloche, je tente ainsi de situer le récit dans toute sa complexité cinématographique. On va des Etats-Unis en Irlande, d’hier et d’aujourd’hui (ou peut-être l’inverse), tout en mêlant à l’intrigue générale le conflit irlandais de la fin du XX ème siècle. Le gamin qui creuse sur la montagne noire, à la recherche des débris de la carlingue sera ainsi bien involontairement au cœur du combat. C’est un indice…