Si le nom d’Abel Ferrara vous fait fuir, cette fois, prenez le temps d’écouter, et de le regarder. « The king of New York » est probablement l’un des films les plus accessibles de son réalisateur. Celui qui l’a fait découvrir aux yeux du grand public, trois ans avant « Bad Lieutenant », son chef-d’œuvre.
Ce film scelle l’amitié professionnelle avec Christopher Walken, qui deviendra par la suite l’un des fidèles du metteur en scène. « The Addiction » (1995), « Nos funérailles » (1996) et « New Rose Hotel » (1998). Ferrara conserve également son attachement à son scénariste préféré Nicholas St John.
Comme la majorité des films de la première moitié de la carrière d’Abel Ferrara, « The King of New York » se déroule dans la Grosse Pomme, sa ville natale filmée comme une mégapole sombre, déclinante, sale et lugubre.
Hasard ou symbole de sa liaison avec New York, trois des acteurs principaux sont des habitués de Spike Lee. Laurence Fishburne, Wesley Snipes et Giancarlo Esposito
Bien qu’entièrement tourné aux USA, le film est intégralement financé par des fonds italiens
« The King of New York » est sorti le 18 juillet 1990 en France, deux mois avant la sortie américaine le 28 septembre 1990. Une logique qui se répétera régulièrement pour Abel Ferrara, plus reconnu dans l’Hexagone qu’outre-Atlantique.
Il a glané une nomination lors de la cérémonie des Independent Spirit Awards 1991, pour sa photographie signée Bojan Bazelli.
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