Accueil » Comédies » « Starbuck » de Ken Scott. Critique DVD

« Starbuck » de Ken Scott. Critique DVD

Synopsis: A l'aube de devenir père, à 42 ans, David, éternel adolescent découvre qu'il est déjà le père biologique de plus de 500 enfants ! Et ces derniers n'ont tous qu'une chose en tête : retrouver leur géniteur !

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Starbuck"
De : Ken Scott
Avec : Antoine Bertrand, Dominic Philie
Sortie le : 07 novemb 2012
Distribution : Diaphana
Durée : 99 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

En France, le don de sperme demeure anonyme. Ce qui n’est pas le cas chez nos voisins québécois, où le géniteur peut être identifié à la demande de sa progéniture. Le point de départ des mésaventures de David Wozniak qui sous le pseudo de Starbuck a mis au monde 600 garçons et filles. Plus d’une centaine demande aujourd’hui à le connaître.

Ce genre de sujet délicat, les québécois peuvent l’aborder avec leur humour à quat’sous si caractéristique. Celui du bon sens et de l’insouciance mêlés : tout le portrait de notre héros qui une fois ses hésitations passées, décide de franchir le pas.

Il va rencontrer, sans se nommer, les uns après les autres, toute cette petite fratrie en quête d’amour et de reconnaissance. Une façon pour ce livreur-boucher de son état, de voir le monde autrement, à travers la détresse raisonnée de sa fille junkie , de son fils homo, artiste ou handicapé. Une société en réduction qui défile sous ses yeux de plus en plus charmés, quand lors d’une scène joliment troussée, il se retrouve par hasard au milieu de toute sa couvée.

A ce stade de la réunion de famille, le réalisateur Ken Scott, aidé par son comédien et scénariste Martin Petit ( une pointure de l’humour québécois ), demeure malheureusement au ras des pâquerettes d’une gentille comédie qui ne décolle jamais vraiment.Le sujet original, le don du sperme et ses implications, est passé aux oubliettes d’une histoire bien agréable à suivre, mais sans conséquence aucune.

Il aide même les enfants de son avocat à traverser façon Beatles..
Il aide même les enfants de son avocat à traverser façon Beatles..

Si ce n’est celle d’un pensum vaguement moralisateur, vaguement sociétal. Quand l’existence de Starbuck est connue de la belle province, Scott en fait matière à plaisanteries et autres moqueries pour le  donneur anonyme ,flagellé de surnoms aussi dévastateurs que «  el masturbator ». Ca peut effectivement faire rire.

LES SUPPLEMENTS

  • Entretien avec le réalisateur( 6 mn ). Ken Scott se raconte et raconte son film dont on voit quelques scènes de tournage, dont la préparation sur le terrain de foot. Ce fut apparemment périlleux .
  • Scènes coupées ( 8.30 mn). Il y en a sept, marrantes à voir, mais effectivement sans intérêt sur le montage final .
  • Le bêtisier ( 6.30 mn ). J’avoue ne pas avoir compris où se trouvaient les  » bêtises »
  • Vidéo clip ( 3.20 mn ). Il est agréable à voir, mais rien de transcendant, cependant
Prix du Public au festival de Calgary, Prix Spécial du Jury au festival de l'Alpe d'Huez, En France, le don de sperme demeure anonyme. Ce qui n’est pas le cas chez nos voisins québécois, où le géniteur peut être identifié à la demande de sa progéniture. Le point de départ des mésaventures de David Wozniak qui sous le pseudo de Starbuck a mis au monde 600 garçons et filles. Plus d’une centaine demande aujourd’hui à le connaître. Ce genre de sujet délicat, les québécois peuvent l’aborder avec leur humour à quat’sous si caractéristique. Celui du bon sens et de l’insouciance…

Review Overview

Le film
Les bonus

Le scénario effectivement très original ne connaît pas sur le terrain la même bonne humeur. L’histoire sympathique devient très vite pathétique, devant le refus de prendre réellement position sur un sujet, dont on n’a pas fini d’entendre parler.

Avis Bonus : Un making of avec entretien le tout au minimum, à l'image du reste, pas de quoi me rabibocher avec le film ....

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Trois amies » d’Emmanuel Mouret. Critique cinéma

Beaucoup moins inspiré par ses marivaudages, Emmanuel Mouret en rajoute

Laisser un commentaire