« Premiers plans » de Krzysztof Kieslowski . Sortie dvd

Synopsis: Un moyen-métrage, 3 films et 1 documentaire, inédits. Ses tout premiers plans au cinéma, de 1974 à 1981. Tout est là : le regard existentialiste, l’humanisme, même manière de placer le spectateur au cœur du face à face entre mensonges et réalités. Et l’amour en filigrane.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Premiers Plans - "

De : Krysztof Kieslowski

Avec :

Sortie le : 01 mars 2011

Distribution : Editions Montparnasse

Durée : 242 minutes

Film classé : Tous publics

Nombre de DVD / Blu-Ray : 2

Avant « Le Décalogue »…

« Je crois que le sentiment humain est en définitive le plus fort, et que le bien est plus fort que le mal. Il ne s’agit ni de pessimisme ni d’optimisme, mes personnages à la fin apprennent quelque chose, même s’ils en ont payé le prix : il s’agit effectivement d’amour ». Kieslowski
Ce coffret dévoile ses premiers moyens et longs-métrages (« Passage souterrain », « Le Personnel », « La Paix », « Une brève journée de travail »), ainsi que le magnifique documentaire sur un jeune couple d’une vingtaine d’années, « Premier amour ».

En complément, « Les larmes de Jadwiga » par Gérard Pangon. Un documentaire et une analyse de 15 minutes expliquant les raisons pour lesquelles Kieslowski est passé du documentaire à la fiction, la force de son cinéma dès les premiers plans. Avec aussi un entretien avec l’historien Jean-Yves Potel qui raconte comment l’union des intellectuels et des ouvriers va faire basculer le pouvoir dans les années soixante-dix en Pologne.

Avant son œuvre de référence en 1988 des dix films du Décalogue tournés à l’époque pour la télévision polonaise, « La Double vie de Véronique » et même de sa trilogie des Bleu-Blanc-Rouge, Kieslowski était déjà l’un des artistes phares de la Nouvelle Vague du cinéma polonais.

. À peine sorti de son école cinéma de Lòdź en 1969, il réalise une vingtaine de documentaires, sous forme de courts-métrages, de moyens-métrages ou de documentaires de télévision. Il se lance dans la fiction avec le très beau « Passage souterrain » (1974). Ses films, radiographie de la société polonaise des années soixante-dix-80, et du déclin de la pensée communiste, posent un regard existentiel sur ses personnages. L’univers de Kieslowski est peut-être un peu sombre, réaliste diront certains, mais la beauté et l’humanisme ne sont jamais loin.