Synopsis: Paris, 1828. Sur le boulevard du Crime, au milieu des acteurs et des bateleurs, le mime Baptiste Deburau, par son témoignage muet, sauve Garance d'une erreur judiciaire. C'est ici que commencent les amours contrariées de Garance, femme libre et audacieuse, et de Baptiste qu'elle intimide et qui n'ose lui déclarer sa flamme.
La fiche du DVD / Blu-Ray
Paris, peu avant la révolution de 1830. Le mime Baptiste Deburau et le comédien Frédérick Lemaître débutent au Théâtre des Funambules. Leur vie croise celle de Garance, une très jolie jeune femme que l’on devine avoir beaucoup vécu. Bien que Baptiste soit secrètement amoureux d’elle, c’est Frédérick qui parvient à gagner ses faveurs.
Mais Garance est inquiétée dans une tentative d’assassinat commise par son ami Larcenaire, un anarchiste receleur doublé d’un assassin. Pour échapper à cette affaire, Garance accepte la protection d’un comte. Sept ans plus tard, Deburau et Lemaître sont devenus des artistes célèbres, Garance réapparaît.
Au Boulevard du Crime, le spectacle est au théâtre et à la porte.Les personnages de cette chronique filmée ont réellement existé. Leur vie publique appartient à la Grande Histoire du Théâtre centenaire est évoquée avec le maximum de fidélité. Par contre, les aventures sentimentales ou autres, qui leur sont prêtées, sont œuvre de pure imagination.
En Janvier 1943 ,Jean-Louis Barrault ,confie à Marcel Carné et Jacques Prévert ,sa fascination pour le personnage historique du célèbre mime Jean-Gaspard Debureau. Carné jugeant impossible de ne traiter que l’épisode relaté par Barrault, il suggère de « conserver Debureau, mais en l’entourant de contemporains et d’êtres imaginaires ».
La trame du film, à la fois imaginaire et historique, était ainsi posée.
Marcel Carné a 37 ans lorsqu’il réalise Les Enfants du paradis, et six films à son actif, dont cinq sont déjà considérés comme des classiques.
Le tournage eut lieu en secret, plusieurs des auteurs du film, dont Prévert, étant engagés dans la Résistance. Le film lui-même pouvait être vu comme une parabole sur la situation française de l’époque.
Carné prit aussi le risque de faire travailler au noir deux artistes recherchés par la gestapo : le décorateur Alexandre Trauner et le compositeur Joseph Kosma . Juifs, ils jouaient gros et ne furent en conséquence pas crédités au générique.
- « Les enfants du Paradis » a été élu Meilleur Film français de tous les temps, suite aux votes de comédiens, réalisateurs, techniciens… organisés par Canal Plus en 1989. L’affiche est une succession de noms devenus désormais mythiques, Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur, Marcel Herrand… Avec, au sommet, l’inégalable Arletty
14 Commentaires
Pingback: [Critique Bluray] Le Quai des brumes l'heure de la sortieL'heure de la sortie
Pingback: Une question de vie ou de mort
Pingback: « La vie de château » de JP. Rappeneau, critique bluray
Pingback: « Le jour se lève » de Marcel Carné, critique dvd
Pingback: Sortie Blu-ray : c’est Pathé qui restaure
Pingback: « Hôtel du nord » de Marcel Carné. Critique Blu-ray
Pingback: Le roi et l'oiseau . DVD.Critique
Pingback: "Poesia sin fin" d'Alejandro Jodorowsky. Critique cinéma
Pingback: "Nuits blanches" de Visconti, critique dvd
Pingback: "Paris Blues" de Martin Ritt. Critique DVD
Pingback: "Le Roi de cœur" de Philippe de Broca. Critique cinéma-dvd
Pingback: "Les Portes de la nuit" de Marcel Carné. Critique Bluray
Pingback: "La garçonnière" de Billy Wilder . Critique Cinéma-dvd
Pingback: « La Ronde » de Max Ophuls. Critique Blu-ray