Synopsis: À la veille de la Première Guerre mondiale, le jeune Albert mène une existence paisible dans une ferme anglaise avec son cheval, Joey, qu'il adore. Mais le père d'Albert décide de vendre Joey à la cavalerie britannique, et le cheval se retrouve bientôt sur le front français. L'animal entame alors une extraordinaire aventure en plein conflit
La fiche du DVD / Blu-Ray
De la magnifique campagne anglaise aux contrées d’une Europe plongée en pleine Première Guerre Mondiale, « Cheval de guerre » raconte l’amitié exceptionnelle qui unit un jeune homme, Albert, et le cheval qu’il a dressé, Joey. Séparés aux premières heures du conflit, l’histoire suit l’extraordinaire périple du cheval alors que de son côté Albert va tout faire pour le retrouver. Joey, animal hors du commun, va changer la vie de tous ceux dont il croisera la route : soldats de la cavalerie britannique, combattants allemands, et même un fermier français et sa petite-fille…
Ce récit trouve un écho particulier dans l’histoire familiale de Jeremy Irvine , qui joue Alfred, le jeune homme attaché à son cheval : « Deux de mes arrière-grands-pères ont fait cette guerre. L’un était à Gallipoli et avait une jument baptisée Elizabeth à laquelle il était très attaché. J’ai vu le reçu montrant qu’il avait acheté le cheval à l’armée pour 28 livres, la même somme dont Albert dispose lorsqu’il essaye de racheter Joey à l’armée ! Une coïncidence, incroyable ! »
Ce qui ne l’empêchera pas de travailler très dur pour rentrer dans la peau de son personnage. Il s’est plié à un entraînement intensif. A cheval jusqu’à dix heures par jour, l’acteur s’est exercé dans les écuries hébergeant les héros de «Prince Noir». Pour le rôle du cheval principal, Joey, quatorze chevaux différents ont été entraînés ensemble, afin d’assurer leur symétrie.Chaque signe distinctif (petite marque ou tache …) était reproduit sur tous les chevaux afin que la différence entre eux ne se remarque pas.
Malgré l’aménagement des décors, les aléas climatiques ont parfois contrarié le tournage. Steven Spielberg en a fait les frais. « Il n’arrêtait pas de pleuvoir donc nous glissions et dérapions sans cesse. Un jour, je me promenais dans les tranchées, l’eau était profonde d’environ 45 centimètres et j’avançais péniblement avec mes cuissardes de pêcheur. Tout à coup, je suis tombé dans un trou d’environ 2,40 mètres ! J’étais sous l’eau et c’est mon équipe qui m’en a sorti. »
Des films dans les tranchées et tout autour … :
« Mémoires de jeunesse » de James Kent-« Au-revoir là-haut » de Albert Dupontel-« Les croix de bois » de Raymond Bernard-« Parade’s end » de Susanna White-« Les sentiers de la gloire » de Stanley Kubrick-« Birdsong » de Philip Martin
En toile de fond, la première guerre mondiale :
» La promesse de l’aube » de Eric Barbier-« Cessez-le-feu » d’Emmanuel Courcol-« Le baron rouge » de Nikolaï Mullerschon-« La grande illusion » de Jean Renoir-« Le roi de coeur » de Philippe de Broca-« L’odeur de la mandarine » de Gilles Legrand-« Cheval de guerre » de Steven Spielberg
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