Synopsis: Violeta retrace le destin d’une femme hors du commun, ses succès et sa déchéance. De son enfance aux côtés d’un père alcoolique, en passant par son apprentissage de la guitare, son rapport brutal et déterminé à la maternité et au monde, ses engagements esthétiques et politiques, jusqu’à sa fin tragique.
La fiche du film
Inspiré du livre d’Angel Parra «Violeta Parra, ma mère» Editions Ecriture
Violeta Parra, chanteuse, poète et peintre, est une véritable icône de la culture chilienne. Mondialement connue, sa chanson « Gracias a la Vida » sera reprise par U2 ou encore Joan Baez.
Il retrace le destin d’une femme hors du commun, ses succès et sa déchéance. De son enfance aux côtés d’un père alcoolique, en passant par son apprentissage de la guitare, son rapport brutal et déterminé à la maternité et au monde, ses engagements esthétiques et politiques, jusqu’à sa fin tragique.
Rythmé par ses chants poignants et minéraux, tout droit sortis des entrailles de la terre chilienne, et construit avec une grande liberté, le portrait de cette artiste tourmentée et passionnée est porté avec une grâce magnétique par Francisca Gavilan.
C’est la première fois qu’un cinéaste raconte la vie de cette artiste complète disparue en 1967. En toute logique la B.O est composée uniquement de ses chansons .
Son fils, Angel a écrit sa biographie dont s’est beaucoup inspiré Andrès Wood pour réaliser son film. Un fils qui pourrait lui aussi avoir les honneurs du grand écran, tant son talent et sa réputation ont fait beaucoup pour la liberté au Chili. Il sera lors du coup d’état de Pinochet interné, en raison de son soutien à Salvator Allende et de son appartenance au Parti Communiste. Il vit en France depuis 1975.
En attendant de le voir ,qui sait, porté à l’écran, ce sont les femmes peintres qui inspirent de plus en plus les cinéastes puisqu’en 2008 Martin Provost réalisait un biopic sur « Séraphine ». C’est également le cas pour Julie Taymor qui propose en 2003 « Frida » avec Salma Hayek dans le rôle de l’artiste peintre mexicaine.