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« Le voleur de lumière » de Aktan Arym Kubat . Sortie cinéma

Synopsis: Pour amener l'électricité dans les lieux les plus reculés de ces montages d'Asie Centrale notre homme est prêt à tout . Et quand il imagine planter des éoliennes, d'autres hommes, beaucoup moins gentil se chargent de le mettre " au courant" ...

La fiche du film

Le film : "Le Voleur de lumière"
De : Aktan Arym Kubat
Avec : Aktan Arym Kubat, Taalaïkan Abazova
Sortie le : 02/03/2011
Distribution : ZED
Durée : 76 Minutes
Genre : Drame
Type : Long-métrage

On l’appelle Monsieur Lumière. Dans ce village perdu au milieu des montagnes Kirghizes, loin du pouvoir et de l’économie, il entretient les lignes, trafique parfois les compteurs pour venir en aide aux plus démunis.Coeur ouvert et généreux, il ne leur apporte pas seulement l’électricité : il écoute, conseille, conforte les peines et tempère les disputes conjugales de ces villageois oubliés par la civilisation moderne.
Monsieur Lumière a un rêve : construire sur les montagnes des éoliennes pour alimenter toute la vallée en électricité. Mais il va devoir faire face à des hommes puissants et corrompus qui sont les nouveaux maîtres du pays.

Entretien avec Aktan Arym Kubat
Au début du Voleur de lumière, deux policiers écoutent la radio qui parle de manifestations à Bichkek. Le film était en projet au moment de la « Révolution des Tulipes » d’avril 2005 qui a chassé Akaïev, l’homme fort du Kirghizstan

Cinq ans plus tard, le réalisateur Aktan Arym Kubat était sur le point de partir présenter le film à Cannes quand des émeutes ont éclaté à Bichkek. Les manifestations ont été violemment réprimées, faisant au moins 75 morts. Le nouveau président, Bakiyev, a été chassé à son tour.


Arym Kubat se veut optimiste, il rappelle qu’il s’agit du seul pays d’Asie centrale à évoluer démocratiquement. Mais la haine inspirée par la corruption des dirigeants est palpable dans son film…
« Le projet reposait sur ce métier d’électricien. Cette profession est intéressante du point de vue cinématographique : le personnage principal monte sur les poteaux, entre dans chaque maison de son village, répare le réseau électrique. C’est quelqu’un qui apporte dans les maisons de la lumière au sens physique.


Au moment où le film était finalisé et prêt à être présenté au Festival de Cannes, il y a eu la « révolution sanglante » du 7 avril 2010. Nous avons ainsi anticipé les événements. Pendant ces dernières manifestations j’ai eu quelques appels de mes producteurs qui me disaient que mon film était prophétique. »

Vous tenez le rôle principal. Etait-ce difficile de combiner vos activités de réalisateur et d’acteur ?
« 
Le travail n’a pas été très difficile car les techniques actuelles de tournage permettent de revoir tout de suite les prises. Le travail devient plus facile : je tournais, je visionnais aussitôt les rushes du point de vue du réalisateur, et puis je corrigeais, seul ou en équipe, le jeu de l’acteur. »

On l’appelle Monsieur Lumière. Dans ce village perdu au milieu des montagnes Kirghizes, loin du pouvoir et de l’économie, il entretient les lignes, trafique parfois les compteurs pour venir en aide aux plus démunis.Coeur ouvert et généreux, il ne leur apporte pas seulement l’électricité : il écoute, conseille, conforte les peines et tempère les disputes conjugales de ces villageois oubliés par la civilisation moderne. Monsieur Lumière a un rêve : construire sur les montagnes des éoliennes pour alimenter toute la vallée en électricité. Mais il va devoir faire face à des hommes puissants et corrompus qui sont les nouveaux maîtres…

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