Synopsis: A travers un montage musical et parfois psychédélique, alternant réalité et imaginaire, "Walk Away Renée" traite de l'amour, du sacrifice et de la perception de la réalité qui nous entoure.
La fiche du film
En compagnie de sa mère, Renée, qui souffre d’importants troubles mentaux, le réalisateur Jonathan Caouette entreprend un voyage à travers les Etats-Unis, pour la ramener de Houston à New York. Les obstacles qu’ils rencontrent sur leur route sont entrecoupés de retours dans le temps qui donnent un aperçu de cette relation mère-fils hors du commun.
A travers un montage musical et parfois psychédélique, alternant réalité et imaginaire, ce film traite de l’amour, du sacrifice et de la perception de la réalité qui nous entoure.
« Avec ce film je voulais me concentrer sur ma relation avec ma mère, et donner à cette relation davantage de respiration. Et je sentais aussi que c’était un bon film de transition pour moi, pour passer du documentaire à des choses plus narratives. Il y a en plus un peu de fiction mais c’est en phase avec ce qu’on appelle aux Etats-Unis le « Cinéma Vérité », tel qu’on le pratique dans un de mes documentaires favoris, WOODSTOCK : un équilibre entre naturalisme et stylisation. »
- Ce film n’est pas le même que celui qui a été présenté dans le cadre de la Semaine de la Critique au dernier Festival de Cannes…
« Oui. J’avais bien insisté à l’époque que je travaillerais encore et encore sur ce film. Mais je n’exclus pas de réutiliser les scènes que j’ai coupées lors du précédent montage pour un autre projet. »
- Dans le vocabulaire de la pop music, on parle du syndrome du second album, toujours peu évident à composer après la réussite du premier. Comment avez-vous abordé ce cap ?
« Après Tarnation, je m’étais juré que je ne ferais plus de documentaire personnel. Puis l’an dernier, je suis parti en voyage avec ma mère. J’ai filmé cela avec une petite équipe, comme une expérience. Et j’ai décidé d’en faire un film. Après avoir vu les rushes de notre voyage, je me suis senti très inspiré par John Cassavetes. J’ai dit à une amie : « je crois que j’ai fait ma version de “ Une femme sous influence”, mais en postmoderne et sous acide ».