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« Seul sur Mars » de Ridley Scott. Critique cinéma

Synopsis: Lors d'une expédition sur Mars, l'astronaute Mark Watney est laissé pour mort par ses coéquipiers. Mais Mark a survécu. Il va devoir faire appel à son intelligence et son ingéniosité pour tenter de survivre et trouver un moyen de contacter la Terre. A 225 millions de kilomètres, la NASA et des scientifiques du monde entier travaillent sans relâche pour le sauver…

La fiche du film

Le film : "Seul sur Mars"
De : Ridley Scott
Avec : Matt Damon, Jessica Chastain
Sortie le : 21/10/2015
Durée : 144 Minutes
Genre : Science fiction
Type : Long-métrage
Le film

Les séquelles de « Gravity », ce non-sens cinématographique signé Alfonso Cuarón, demeurent toujours vives, quand l’imaginaire me renvoie dans les étoiles. Non pas que Ridley Scott ait failli à la mission du septième art, mais le fait de voyager dans l’espace interstellaire sur grand écran me laisse décidément froid. « Interstellar » de Christopher Nolan, mis à part.

Qu’un astronome se retrouve abandonné sur la planète Mars aiguise pourtant ma curiosité, vite émoussée devant son attitude : il réagit quasiment comme sur notre bonne vieille terre.

 Le voir planter ses patates, puis recoller sa visière avec du scotch de chez nous m’ennuie très rapidement, surtout qu’au milieu du champ improvisé, une foultitude de détails techniques m’assomme sans raison.  Je n’y comprends pas grand-chose. La Nasa décrypte heureusemet de temps en temps un peu tout ce qui se passe tout là-haut.

Comme la serveuse automate qui cultivait ses tomates...
Comme la serveuse automate qui cultivait ses tomates…

A savoir, le modus operandi de la récupération du naufragé de l’espace. Une mission de sauvetage tout aussi rébarbative que l’ensemble du dispositif de survie imaginé par notre héros. Matt Damon en personne à l’air de prendre bien du plaisir à jouer là-haut à saute-mouton. Surtout qu’il vient de comprendre que ses petits copains qui l’avaient lâché, le croyant mort, font demi-tour pour venir le récupérer.

Je vous passe tous les détails de cette nouvelle aventure, beaucoup plus palpitante cependant, quand les protagonistes arrivent enfin à s’apercevoir à 312 mètres près. Trop peu pour amarrer tout le monde au même vaisseau, si bien que le chef de l’expédition (Jessica Chastain, cette fois en dessous de sa réputation) va se sacrifier afin de tenter l’impossible.

Ridley Scott y met une fois encore beaucoup de bonne volonté, et ne nous prive pas d’images impressionnantes de cette fameuse planète qu’il imagine déserte, orangée, montagneuse. Sublime panorama avec la poésie d’une poussière diaphane. Il lui arrive aussi de procéder à des accélérations stupides, sur quelques scènes dont on aurait d’ailleurs pu se passer. Comme certains détails qui encombrent. Le film dure quand même 2 h 21. Seul sur Mars, Matt Damon peut y rester.

Les séquelles de "Gravity", ce non-sens cinématographique signé Alfonso Cuarón, demeurent toujours vives, quand l’imaginaire me renvoie dans les étoiles. Non pas que Ridley Scott ait failli à la mission du septième art, mais le fait de voyager dans l’espace interstellaire sur grand écran me laisse décidément froid. "Interstellar" de Christopher Nolan, mis à part. Qu’un astronome se retrouve abandonné sur la planète Mars aiguise pourtant ma curiosité, vite émoussée devant son attitude : il réagit quasiment comme sur notre bonne vieille terre.  Le voir planter ses patates, puis recoller sa visière avec du scotch de chez nous m’ennuie très rapidement,…
Le film

La patte de Ridley Scott n’est pas suffisante pour me faire adhérer à cette histoire dont l’argument principal mérite une grande attention : un astronaute a été involontairement abandonné par ses coéquipiers sur la planète Mars. Les questions que suscite un tel événement sont bien posées dans le scénario du réalisateur qui ne se lasse pas d’apporter de nombreuses réponses à travers une technicité qui me dépasse. Matt Damon à l’air de bien s’amuser, mais très vite je m’ennuie de tous ces détails et circonvolutions spatiales. Gravity m’avait gavé, Seul sur Mars m’indiffère, à quelques séquences près…

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