L’histoire : Trois enfants cherchent à craquer le code parental de leur nouvelle console . Une secte de braconniers ne cesse de se chicaner, une petite fille a des dons elfiques…
Comme si, dans une forêt enchantée du Wyoming, Tom Sawyer, le Club des cinq et les Goonies s’étaient donné rendez-vous pour faire un jeu de plateau autour d’un feu de camp.
Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article
Ce que j’en pense .
C’est le genre de film pour adolescent attardé ou jeune adulte déjà fatigué d’être grand. On démarre sur l’esprit de Stand-by me, on s’en écarte très vite d’un point de vue maturité et objet « du délit ». Un trio de sympathiques chenapans n’envisage pas de posséder autrement qu’en volant.
Mais quand pour avoir l’accès à la TV il leur faut un code , la maman , malade, s’apprête à le donner contre une tarte aux myrtilles, de la boulangerie du coin, c’est son médicament miracle.
Commence alors un circuit incroyable à travers le Wyoming pour pallier le manque de gâteau le jour prévu, et le confectionner à l’ingrédient prêt.Il va en manquer et les dénicher se révèle être un périple inimaginable
C’est longuet, gentillet, et le dénouement plutôt marrant : une bagarre presque générale dans une boîte de nuit où une poule pondeuse pourrait leur apporter tout ce qu’il faut enfin pour faire la tarte.
L’enfance confrontée au monde des adultes, dans un premier degré racoleur, on a peut-être vu mieux .
LE SUPPLEMENT
- Entretien avec Weston Razooli ( 12 mn ) – Plusieurs chapitres dans ce court extrait, mais le réalisateur parle serré, et ne perd pas son temps en disgressions.
Jeunesse, l’inspiration , l’Ouest américain où il a vécu, « là où on tournait les westerns ». Il salue l’influence de nombreux courants cinématographiques, bien souvent à leurs débuts ( Kurosawa, Miyazaki ), les premiers films de David Lean, et américains : « leurs complicités chaleureuses qui selon moi manquent dans le cinéma contemporain. Quelque chose que j’ai essayé de capturer dans mon film ».
Les aventures d’enfance, l’innocence, l’ignorance, l’optimisme … « ce qui compose un gobelin, une fée qui traverse le monde . (…) Ce film s’adresse à tous les âges ( …) les adultes peuvent se souvenir de cette époque ».
Peurs et contes de fée « j’aime les films sombres, mais pas horrifiques, les méchants de « Riddle of » ce sont des adultes dangereux, des pirates effrayants » comme ceux de « L’île au trésor » de Disney – 1950- « que l’on ne voit plus aujourd’hui au cinéma ».
Le film
Le bonus
C’est l’histoire d’une tarte à laquelle il manque de nombreux ingrédients pour la confectionner. Un trio de chenapans s’engage à les dénicher en contre partie de la révélation du code d’une nouvelle console TV.
Ils vont donc passer par toutes les étapes de la vie pré-adolescente, embûches et mauvaises rencontres à l’appui avant de finir dans une boîte de nuit par une bagarre quasi générale.
Le seul moment où j’ai un peu souri à l’aventure gentillette de nos trois héros . Mais cette enfance confrontée au monde des adultes, dans un premier degré racoleur, on a peut-être vu mieux .
AVIS BONUS
Une courte rencontre avec le réalisateur