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« Réservoir dogs » de Quentin Tarantino. Critique cinéma

Synopsis: Après un hold-up manqué, des cambrioleurs de haut vol font leurs comptes dans une confrontation violente, pour découvrir lequel d'entre eux les a trahis.

La fiche du film

Le film : "Reservoir Dogs"
De : Quentin Tarantino
Avec : Harvey Keitel, Tim Roth
Sortie le : 02/09/1992
Durée : 99 Minutes
Genre : Policier, Thriller
Type : Long-métrage
Le film

Interdit aux moins de 16 ans

Bientôt trente ans, et tout aussi juvénile. Percutant, original, méchant. L’homme n’est pas bon nous dit ce jeunot qui fait ses gammes en parcourant le cinéma de gangsters de manière presque désinvolte.

On peut citer des tonnes de références, mais jamais là où on les imagine. Car le détail qui tue n’est pas celui qui achève Mr Orange (Tim Roth) atteint d’une balle en plein ventre lors du braquage raté d’un diamantaire.

Impossible de le soigner officiellement sous peine de dénoncer la petite équipe qui maintenant règle ses comptes dans un hangar abandonné. L’affaire a foiré, une balance a dénoncé. Le sourire de Mr.Pink (Steve Buschemi) vous paraît suspect ?

Aidé au scénario par Roger Avary, Quentin Tarantino se charge d’appuyer là où ça fait mal . Il  dynamite sa propre mise en scène tout aussi paniquée par le drame qui se profile.

Alors le détail qui tue c’est la violence redoublée quand la concorde amadoue un moment ces fous furieux en proie à une reconstitution des faits tout aussi déjantée. On échappe un instant à la tension du huis-clos pour découvrir les prémices du projet, sa préparation, la rencontre entre les malfrats.

Un flic a été pris en otage. Il connait la balance, il va parler. Mais il ne sait rien dit-il et Mr. Blonde, (Michael Madsen) resté seul avec lui, s’acharne de manière atroce. Une torture sans fin accompagnée d’une danse sadique que « Stuck in the Middle with You » rend encore plus terrible.

Celui qui se trouve dans le coffre n’est pas celui que l’on croit

Tarantino connait la musique, elle rythme chaque pulsion émotionnelle de son récit barbare, ses changements de direction , ses attentes. Celle de Joe Cabot ( Lawrence Tierney ) est palpitante, le boss au cœur du désastre et d’un piège qui risque de se refermer sur sa petite organisation.

Mais le spectateur doit attendre lui aussi, et parer l’imprévu qui surgit d’une saynète à priori banale ou d’un dialogue incisive.

«  Tu vas aboyer toute la journée, petit chien, ou tu vas mordre… »

La distribution des rôles et des couleurs, chacun ayant un  pseudo coloré…

Mr Blonde s’adresse à Mr White ( Harvey Keitel ). De l’animosité à la haine, l’équipe se désagrège. Pas le film qui dans un style plus rétrospectif que flash-back recense à la perfection les codes du long-métrage policier remis au goût du jour par un gamin de première.

C’est cruel, ahurissant, fascinant.

Interdit aux moins de 16 ans Bientôt trente ans, et tout aussi juvénile. Percutant, original, méchant. L’homme n’est pas bon nous dit ce jeunot qui fait ses gammes en parcourant le cinéma de gangsters de manière presque désinvolte. On peut citer des tonnes de références, mais jamais là où on les imagine. Car le détail qui tue n’est pas celui qui achève Mr Orange (Tim Roth) atteint d’une balle en plein ventre lors du braquage raté d’un diamantaire. Impossible de le soigner officiellement sous peine de dénoncer la petite équipe qui maintenant règle ses comptes dans un hangar abandonné. L’affaire…
Le film

Avec le recul on comprend que Tarantino mettait le paquet dans sa volonté d’imposer au septième art un point de vue radicalement différent aux cinémas de genre. Le premier exemple avec ce film policier qui met la violence là où elle doit se trouver et finasse le jeu des acteurs en les rendant plus forts, plus méchants, plus bêtes, plus violents qu’ils ne devraient l’être en réalité. La preuve, ils viennent de rater leur braquage en raison d’un informateur au sein de l’équipe. Une balance qu’il faut maintenant découvrir et qui fait le sel de la mise en scène tarantinesque. De l’animosité à la haine, l’équipe se désagrège. Pas le film qui dans un style plus rétrospectif que flash-back recense à la perfection les codes du film policier remis au goût du jour par un gamin de première. C’est cruel, ahurissant, fascinant.

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