Synopsis: Cotton Point, modeste bourgade de l'Etat de Géorgie à la fin des années 40. Paris Trout, homme connu pour sa violence et ses préjugés racistes, tient un bazar. Il arnaque un jeune Noir en lui vendant une voiture bonne pour la casse. Son client mécontent réclame. Outré, Paris Trout va le voir dans sa ferme et dans un accès de colère tue sa sœur et blesse sa mère. Convaincu d'être dans son droit, Trout est abasourdi par les réactions de sa femme, de son avocat et du procureur qui demande à l'entendre.
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Après deux années de vie commune avec Paris Trout ( Denis Hopper ),Hanna (Barbara Hersey ) comprend son erreur . Il est vulgaire, cynique brutal. Elle est raffinée et d’une gentillesse à toute épreuve.
Fermant les yeux sur le trafic de son usurier de mari, arnaqueur à la petite semaine, Hanna tente à sa façon de secourir les plus démunis .Mais un jour, voulant récupérer l’argent de la vente d’une vieille guimbarde, remise à neuf, l’homme tue une fillette noire, et blesse grièvement sa mère .
L’histoire se passe à la fin des années 40 dans un bled de Géorgie. Le décor est déjà planté dans une ambiance où la haine raciale mêlée au sentiment dominateur du blanc légitimisent des comportements violents et inhumains .
Le propos initial ne souffre d’aucune ambiguïté : « je souhaite que le spectateur troublé, s’interroge sur l’emprise du racisme et la violence que nous subissons tous « . Pendant une heure , il conforte ce point de vue de manière très démonstrative, en filmant au plus près la folie meurtrière qui s’empare du » héros « .Certaines scènes ( meurtres, violences sexuelles …) sont d’un réalisme à faire frémir.
Et le pire viendra là où on ne l’attendait pas . Aidé par un scénario de plus en plus faiblard, et pris de remords (?),Stephen Gyllenhaal sombre dans la dépression amoureuse .L’avocat de Paris Trout ( Ed Harris ) s’éprend de la femme de son client …
Dès lors le procès devient à ses yeux et à ceux du spectateur un pensum inutile .
A l’image de ce film qui malgré sa bonne volonté ne sert pas vraiment la cause qu’il entend défendre Et dans le final digne des plus héroïques pirouettes de série B, la philosophie tiendrait lieu de ramasse miettes . » Il est plus facile d’enterrer que d’oublier » dit l’héroïne qui seule échappe au massacre. Car c’est bien connu, du désastre surgira la femme