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« Pour qui sonne le glas » de Sam Wood . Critique Blu-Ray

Synopsis: Robert, américain, est venu combattre pour la République espagnole. Il est chargé de faire sauter un pont que gardent les fascistes. Il est conduit dans les montagnes à un petit groupe de républicains qui l'aidera. Le chef Pablo ne veut pas coopérer et c'est sa femme Pilar qui prend le commandement. A ses côtés Maria une jeune fille qu’elle a recueillie. Robert et Maria vont s’aimer.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Pour qui sonne le glas [Combo Blu-ray + DVD] [Combo Blu-ray + DVD]"
De : Sam Wood
Avec : Gary Cooper, Ingrid Bergman, Akim Tamiroff, Arturo de Córdova, Vladimir Sokoloff
Sortie le : 11 décembr 201
Distribution : Elephant Films
Durée : 158 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 4
Le film
Les bonus

Hemingway est à l’affiche, mais l’adaptation de Sam Wood et de son scénariste Dudley Nichols ne me convainc pas. Malgré la présence d’Ingrid Bergman et Gary Cooper . Dans le rôle de l’américain volontaire auprès de l’armée républicaine espagnole, il se demande ce qu’il est venu faire dans cette galère.

Robert débarque au milieu de partisans cachés dans la montagne qui semblent peu soucieux de ce qui se passe dans la vallée. Sa mission : faire sauter un pont, malgré l’opposition déterminée du chef des résistants, Pablo (Akim Tamiroff). Seul contre tous, l’affaire pourra donc être menée.

Elle se fera sous les ordres de la femme de Pablo ( Katina Paxinou ), une gitane forte et persuasive qui couve sous son aile la belle Maria arrachée aux mains des franquistes. La jeune femme n’est pas insensible au charme de l’étranger qui lui aussi fait valoir ses droits aux sentiments, sans aucun engagement.

Robert sait que la mort est son prochain rendez-vous. Mais Maria ne veut pas l’entendre. Le désaccord fait rire un brin l’assemblée qui surjoue une partition inégale.

C’est vraiment une autre époque, un autre style, une romance sur fond de guerre, des violons à n’en plus finir. Plus vraiment le roman d’Hemingway auquel il se rattache malgré tout avec l’esprit frondeur d’un temps révolu.

Pablo est un homme grossier, menaçant, ambigu : est-il un traître en devenir, ou un lâche qui se révèle ?

Gênant pour la cause républicaine, son avenir est bien incertain. Mais comme on parle beaucoup dans ce film (le roman est assez bavard) ça n’en finit jamais. De la même manière, nos deux tourtereaux ont bien du mal à déclarer leur flamme.

Cette scène terrible qui montre que les Républicains ont également pratiqué des lynchages appartient uniquement à la version longue

Dans ces instants de tendresse, Maria confie ses amours et son passé douloureux. La perte de ses parents fusillés sous ses yeux, la honte dans le village, rasée par les franquistes, une vérité que Sam Wood traduit en mélo et trémolos, jusqu’au pathétique du final qui autrefois tirait des larmes.

LES SUPPLEMENTS

  • Le film par Eddy moine, journaliste (15 mn). « Aucune allusion à Franco, l’aspect politique est gommé » dit-il en préambule en rappelant simplement l’explication de Robert sur son voyage depuis les USA : « les nazis et les fascistes s’en prennent autant au communisme qu’à la démocratie, ils utilisent votre pays pour tester leurs armes ».

Toute la carrière de Gary Cooper à l’époque est revue dans le détail avant de passer à l’histoire du film (la comédienne éjectée au bout de trois semaines au profit d’Ingrid Bergman qui termine à peine « Casablanca »), puis les adaptations d’Hemingway à l’écran …

Silence, on tourne ! Sam Wood , en haut à gauche

Eminent spécialiste, Eddy Moine devrait seulement ralentir la cadence, il semble débiter sa leçon apprise par coeur…

  • « A propos d’Hemingway » (30 mn). La mort, l’Espagne et Hollywood par Frédéric Mercier

Le critique cinéma de Transfuge s’étonne de l’idée d’en faire un film fleuve « l’action se passe dans un temps réduit et en grande partie dans une grotte et autour de la grotte ».

Il insiste beaucoup sur une idée fondamentale, « de l’ordre de la prédiction, le présage de mort est toujours inscrit dans le film ». Frédéric Mercier cite alors plusieurs exemples et la suite est du même acabit, analysant quasiment point par point certaines séquences, voire une image

Il reprend lui aussi l’histoire d’Hemingway, entre légende et vérité, dont son don de 40.000 dollars, tout à fait réel à l’intention des Républicains.

« Il n’a pas pris part au combat, mais en tant que témoin a été très courageux sur le front et dans les tranchées ».

Hemingway est à l’affiche, mais l’adaptation de Sam Wood et de son scénariste Dudley Nichols ne me convainc pas. Malgré la présence d’Ingrid Bergman et Gary Cooper . Dans le rôle de l’américain volontaire auprès de l’armée républicaine espagnole, il se demande ce qu’il est venu faire dans cette galère. Robert débarque au milieu de partisans cachés dans la montagne qui semblent peu soucieux de ce qui se passe dans la vallée. Sa mission : faire sauter un pont, malgré l’opposition déterminée du chef des résistants, Pablo (Akim Tamiroff). Seul contre tous, l’affaire pourra donc être menée. Elle se fera sous les ordres…
Le film
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