Synopsis: Castro est un animateur TV sur le déclin. Dans la nouvelle maison de sa productrice et amie, Nathalie, il rejoint Hélène, son ex-femme, la sœur de Nathalie. Jeunes, ils partageaient les mêmes idéaux mais le succès a converti Castro au pragmatisme (ou plutôt au cynisme). Hélène est restée fidèle à ses convictions.
La fiche du DVD / Blu-Ray
le film
J’apprends que Jean-Pierre et Agnès sont séparés. En les voyant se chamailler à l’écran sur l’infidélité de l’homme qui trompait dit-il normalement sa femme, il y a peut-être un peu d’eux-mêmes dans cette histoire écrite à quatre mains
Pas de règlement de compte, surtout pas. Mais de l’inimitié, c’est certain, pour ce petit monde de la télévision qui se retrouve lors d’une crémaillère chez Nathalie, une productrice très en vue. Léa Drucker dans un rôle très convenu. Son émission racle le fond des caniveaux et Castro l’anime avec un lustre qui de plus en plus se ternit.
Aussi dans l’oreillette de la fête, Nathalie n’entend pas que des choses sympathiques sur l’avenir de son protégé. Qui papillonne encore dans ses illusions, s’amuse et s’agace des selfies à son endroit et bougonne à qui mieux mieux sur des retrouvailles de faux amis et de vrais concurrents.
Avec un conflit générationnel en toile de fond (un youtubeur est invité pour le succès qu’il rencontre sur la toile) Bacri-Jaoui enfoncent des portes ouvertes sur un monde qui semble réellement les dépasser. Quelques personnages illustrent joliment leur propos dont le voisin apiculteur Guy (formidable Grégoire Oestermann). Ignorant tout de la TV qu’il ne possède pas, le campagnard ne cesse de se planter sous le nez des convives en quête d’éventuelles célébrités.
Il y a aussi le chauffeur de Castro (Kévin Azais) relégué dans un couloir, à qui l’on confie ses petites misères et ses grands désarrois. Un aparté amusant dans un film qui tourne très vite à vide à force de ressasser des lieux communs sur les réseaux sociaux, la médiocrité du petit écran (Ardisson ciblé ?) les amours égarées et le vieillissement. Un thème plus récent pour nos deux scénaristes qui cette fois se regardent un peu trop le nombril pour ne pas éviter les clichés sur le temps qui passe.
Sur cette « Place publique » (titre tout aussi bizarre qu’étranger au film) un fourre-tout d’idées reçues encombre leur histoire. Je ne sais pas pourquoi (la présence de Bacri ?), j’ai parfois pensé au film de Nakache et Toledano « Le sens de la fête ». Où la nuance et la subtilité prêtaient le flanc à une critique de notre société qu’ Agnès Jaoui filme ici avec une insistance détestable.
- Il n’y a pas de bonus…
le film
Un animateur TV sur le déclin assiste impuissant à la chute de son audimat, au cours d’une crémaillère où le petit monde du petit écran semble lui avoir donné rendez-vous pour un adieu final. Sur une idée bien faite le couple de scénaristes Jaoui-Bacri rabâche ses certitudes dans un méli-mélo d’idées reçues qui se faufilent par des portes ouvertes. Quelques portraits parmi les invités retiennent un moment l’intention, mais l’insistance à vouloir dire que le monde est à côté de la plaque ne tient pas très longtemps. Il reste une interprétation très homogène, mais là encore assez convenue.
il faut s’abstenir monsieur , vous ne connaissez rien au cinema ,a l’univers de jaoui-bacri . allez voir voir plutot les films commerciaux ( taxi , les tuches etc.. ) plutôt que les films qui demande un niveau intellectuel que vous n’avez pas . cordialement