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« Picnic » de Joshua Logan. Critique dvd

Synopsis: Dans une ville du Kansas, un pique-nique est organisé pour la fête du Travail. Ce jour-là débarque Hal Carter, ancien camarade d’université d’Alan Benson, dont le père est un riche céréalier de la région. Avant de retrouver son ami, Hal fait la connaissance des sœurs Owens : Millie, « garçon manqué » au tempérament bien trempé, et Madge, la plus jolie fille du coin et petite amie d’Alan. Carter tombe immédiatement sous son charme.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Picnic"
De : Joshua Logan
Avec : William Holden, Kim Novak, Betty Field, Susan Strasberg, Cliff Robertson
Sortie le : 23 août 2017
Distribution : Carlotta Films
Durée : 109 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Le bonus

Meilleur dvd Aout 2017 ( 9 ème )

C’est un film démodé. Trop marqué par l’empreinte du temps et le jeu souligné à l’excès des comédiens qui se pâment et se complaisent à n’en plus finir. La première heure ne reflète quasiment que ces états d’âme énamourés de l’Amérique profonde où le bonheur se jardine à l’envi.

Kim Novak dit Madge est encore novice, mais déjà trop jolie, comme son entourage n’arrête pas de le lui faire remarquer. Ça l’agace et les garçons aussi. Sauf celui qu’elle ne devrait pas regarder, Hal Carter (William Holden) un étranger venu rejoindre un ancien copain d’université qui n’est autre que son fiancé.

Le garçon refrène ses ardeurs mais à la faveur d’une fête célébrant la journée du travail (le fameux pique-nique) les langues se délient, tout le monde se défoule.

Tel un déjeuner sur l’herbe

Par une accumulation de boissons et de maladresses, la rencontre tourne au drame

Joshua Logan trouve enfin de quoi filmer : les deux sœurs s’écharpent parce que la plus jeune (Susan Strasberg) jalouse son aînée trop jolie, et la vieille fille institutrice, bourrée comme il faut (Rosalind Russell) déballe tout ce qu’elle a sur le cœur. Et Madge qui n’en finit pas de danser avec le bel inconnu.

Ce sera donc lui le coupable, l’instigateur de toute cette zizanie que l’Assemblée voue au pilori. Devant la fureur imbécile William Holden prend la fuite. Avec dans la tête les mots de haine et de mépris de toute une populace pour laquelle il n’est qu’un déclassé, un clochard. Seule la vieille dame bien paisible regrette son départ « il y avait enfin un homme dans cette maison ».

L’autre homme dont je ne vous ai pas encore parlé est du genre pitoyable : Arthur O’Connell. L’institutrice lui court après, il tente de lui échapper et se retrouve marié quasiment de force. C’est la fin pitoyable de ce film devenu bien raisonnable sous le poids des ans.

La vieille dame (Verna Felton), la plus raisonnable de la maisonnée, la plus tolérante accueille très vite le jeune homme qui n’en finit pas de montrer le torse. Une récurrence dans le film …

 LE SUPPLÉMENT

. « Picnic », de la scène à l’écran (25 mn). En 1955, Joshua Logan reprend au cinéma une pièce à succès de William Inge qu’il avait lui-même créée à Broadway en 1953. Marguerite Chabrol, professeure à l’université Paris 8 et auteure de l’ouvrage « De Broadway à Hollywood », évoque la transformation opérée dans Picnic, de la scène à l’écran. Ce qu’elle met bien en avant c’est aussi la manière dont  « le corps des acteurs est utilisé au théâtre, une nouveauté dont le cinéma s’empare. (… ) L’un des enjeux du film est faire de ces corps le centre de l’image ».

Meilleur dvd Aout 2017 ( 9 ème ) C’est un film démodé. Trop marqué par l’empreinte du temps et le jeu souligné à l’excès des comédiens qui se pâment et se complaisent à n’en plus finir. La première heure ne reflète quasiment que ces états d’âme énamourés de l’Amérique profonde où le bonheur se jardine à l’envi. Kim Novak dit Madge est encore novice, mais déjà trop jolie, comme son entourage n’arrête pas de le lui faire remarquer. Ça l’agace et les garçons aussi. Sauf celui qu’elle ne devrait pas regarder, Hal Carter (William Holden) un étranger venu rejoindre un…
Le film
Le bonus

On conservera surtout l’aspect documentaire de cette fresque sympathique sur l’Amérique rurale du milieu du XX ème siècle. Avec la présence de Kim Novak dans un rôle plutôt peinard où elle n’a guère à s’exprimer. Comme la mise en scène ne nous apprend pas grand-chose, c’est un film devenu bien raisonnable.

Avis bonus Marguerite Chabrol, professeure à l’université Paris 8 et auteure de l’ouvrage « De Broadway à Hollywood », évoque la transformation opérée dans Picnic, de la scène à l’écran.

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