Accueil » A la une » « Paris s’éveille » d’Olivier Assayas. Critique cinéma

« Paris s’éveille » d’Olivier Assayas. Critique cinéma

Synopsis: Après quatre ans d'absence, Adrien, dix-neuf ans, revient chez son père, Clément, lui pique sa petite amie, Louise, vingt ans, et ensemble ils vivent de débrouilles dans Paris.

La fiche du film

Le film : "Paris S'Éveille"
De : Olivier Assayas
Avec : Jean-Pierre Léaud, Thomas Langmann
Sortie le : 27/11/1991
Distribution :
Durée : 95 Minutes
Genre : Comédie dramatique
Type : Long-métrage
Le film

  Paris s’éveille sur un monde sans pitié. Un monde sans aller ni retour. Ce Paris interlope entre Clichy et Barbès, traîne une frange  de zonards égarés dans de nocturnes labyrinthes. De là s’envole un matin l’oiseau hagard, aux yeux lourds, déjà ravagés par l’adolescence. Il s’appelle Adrien et retrouve son père après quatre ans d’absence.

L’homme vit désormais avec une jeunette de dix-huit ans , elle aussi en quête du lendemain .

        Ambiance morose. Paris s’éveille , la paupière lourde et le cœur rebelle. Les enfants de la nuit se plantent ainsi au petit jour, avec leur boulot incertain, les trafics boiteux, les désirs inavoués et l’envie malgré tout de survivre en pleine lumière .

Leurs maladresses sont aussi celles du réalisateur qui a tant de choses à dire, qu’il les débite à l’emporte-pièce. Dans un méli-mélo d’images façonnées comme des clichés , où l’ombre de Carax, Doillon et Rochant, rode par intermittence. Le film ne surprend pas, il étonne. Pathétique et ténébreux dans ses intentions , à la limite de l’insupportable dans sa mise en scène où se perdent  les comédiens jouant chacun une partition très personnelle.

     A côté de Jean Pierre Léaud, lénifiant, Judith Godrèche ( Louise ) hésite entre Miou-Miou et Sandrine Bonnaire . On regrettera alors la simple participation de Martin Lamotte très à l’aise dans le rôle du producteur d’émissions télévisées.

Seul le jeune Thomas Langmann ( Adrien ) fait figure de cinéma . Totalement accroché à son personnage, il porte dans son regard toute l’innocence désespérée des ados de son âge avec qui il ne communique que par de longs silences ,plaintifs.

         » Paris s’éveille  » sur un jeune comédien au talent prometteur. C’est trop peu pour en  faire un film, mais suffisant pour croire encore au cinéma.

  Paris s'éveille sur un monde sans pitié. Un monde sans aller ni retour. Ce Paris interlope entre Clichy et Barbès, traîne une frange  de zonards égarés dans de nocturnes labyrinthes. De là s'envole un matin l'oiseau hagard, aux yeux lourds, déjà ravagés par l'adolescence. Il s'appelle Adrien et retrouve son père après quatre ans d’absence. L'homme vit désormais avec une jeunette de dix-huit ans , elle aussi en quête du lendemain .         Ambiance morose. Paris s'éveille , la paupière lourde et le cœur rebelle. Les enfants de la nuit se plantent ainsi au petit jour, avec leur boulot…
Le film

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Les Cavaliers » de John Ford . Critique dvd

L’Amérique,  fratricide comme elle semble l’avoir toujours été … Et toujours John Ford !