Synopsis: Niko, Berlinois trentenaire, rêveur incorrigible, vit les 24 h les plus tumultueuses de son existence : sa copine se lasse , son père lui coupe les vivres ,un psychologue le déclare irresponsable ...
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Les bonus
Meilleur dvd Octobre 2013 ( 7 ème )
Niko, berlinois est le petit cousin de « Frances Ha » le très beau film de Noah Baumbach. Elle vit aux Etats-Unis, au jour le jour, elle se laisse porter. Niko, fait de même, sauf que sa nonchalance le rattrape toujours au coin d’une rencontre, d’une contrariété. Frances est libre, Niko pas vraiment, qui se voit chaque fois dévié de ses aspirations.
Au début c’est plutôt drôle, quand le petit café qu’il demande devient source de polémique. Ou que le distribanque ne veut plus lui restituer sa carte. La scène est énorme, et toutes celles qui vont suivre (on est quasiment dans le film à sketches) sont du même tonneau.
Comme s’il filmait à l’intuition, à l’instinct, le jeune réalisateur allemand Jan Ole Gerster , donne du sens aux sentiments, à l’humeur, à l’atmosphère qui s’en dégage. Mine de rien, il nous parle de la seconde guerre mondiale à travers le tournage d’un film – histoire d’aérer la poussière– avant de revenir sur le même sujet lors d’une séquence éblouissante, dans un bar de nuit.
Niko y fait la rencontre d’un vieil homme qui lui raconte, à sa façon, la nuit de cristal. Le réalisateur envoie du lourd, mais le ton demeure résolument positif.
Tout se passe dans un noir et blanc de nouvelle vague : les personnages s’y lovent avec un bonheur de premier comédien, et le charme opère. C’est de liberté dont nous parle Ole Gerster en compagnie d’un acteur , Tom Schilling débarrassé de la même façon, du carcan cinématographique.
C’est à peine si la caméra est prise en compte dans cette errance d’une journée, où le héros touche un peu plus le fond, à chacune de ses rencontres. Le récit, toujours sans crier gare, prend de l’épaisseur, nous conduit là où on ne s’y attend pas forcément (j’aime beaucoup la rencontre avec l’ancienne copine du collège) et se moque en fait du Berlin que l’on dit si underground.
C’est un état des lieux, et d’un moment de grâce : imaginez la mamie d’un jeune dealer qui vous accueille les bras ouverts et vous propose de faire des sandwichs. Merveilleux !
LES BONUS
- Sketch improvisé Au cours d’une séance de travail, Tom Schilling et Marc Hoseman improvisent.
- Casting de Friederike Kempter. On la voit lors de la scène du restaurant où elle reconnaît treize ans après un ancien copain de collège.
- Un tournage joyeux. Prises ratées, alternatives
Review Overview
Le film
Les bonus
Pour son premier film Jan Ole Gerster a peut-être plein de références dans la tête, mais ce qu’il en garde c’est une petite musique très personnelle qui nous promène dans un Berlin plutôt branché, mais qui se souvient de son passé de manière très particulière. Chaque séquence (les flics du métro, le tournage de film, le distribanque…) mérite un coup de chapeau et l’interprétation de Tom Schilling est tout à fait dans l’esprit du réalisateur : intemporel.
Les bonus
Scènes coupées, improvisées, casting, l’ensemble n’apporte pas grand-chose à un film qui va bien vivre par lui-même. Un retour sur les lieux de tournage dans le Berlin d’aujourd’hui aurait été plus intéressant
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