Dennis Hopper, icône de la contre-culture américaine, décédé, le 29 mai 2010 à l’âge de 74 ans. Il était né le 17 mai 1936.
Comédien, réalisateur, photographe, peintre et grand collectionneur d’art contemporain, Dennis Hopper était un artiste complet qui trouva sa vocation grâce à deux illustres mentors. Le premier, Vincent Price, célèbre acteur de films d’horreur des années 50 et grand collectionneur, l’initia à l’art moderne. Le second, James Dean, rencontré sur les tournages de « La Fureur de Vivre » et « Géant », lui prodigua ce conseil: « Fais les choses, ne les montre pas. ».
Sulfureux, rebelle, charismatique, intrigant, Dennis Hopper s’est construit au cinéma une carrière à la marge, s’illustrant dans près de 150 rôles dont certains comme La Fureur de Vivre (1955), Géant (1956), Blue Velvet (1986) et Apocalypse Now (1979), sont devenus cultes.
La réalisation du mythique Easy Rider, portrait d’une autre jeunesse américaine, éprise de liberté, lui vaut la consécration et lui permet d’incarner le passage du cinéma classique américain au Nouvel Hollywood.
A rappeler aussi » The Last Movie », production légendaire des années soixante-dix, ovni dans le paysage cinématographique américain.
Au terme d’une carrière exceptionnelle, Dennis Hopper a su faire de son existence une œuvre d’art au risque de se brûler les ailes.
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