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« Mr Holmes » de Bill Condon. Critique cinéma-dvd

Synopsis: 1947, Sherlock Holmes,à la retraite, vit dans le Sussex, avec sa gouvernante et son fils, un détective amateur. Une quiétude de façade... Une affaire vieille de 50 ans le hante toujours. Malheureusement seuls quelques fragments sont encore vivaces : une altercation avec un époux en colère, un lien profond mais mystérieux avec son épouse fragile. Si son légendaire pouvoir de déduction n'est plus intact, et sans Watson, Holmes se lance dans son ultime enquête ...

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Mr. Holmes"
De : Bill Condon
Avec : Ian McKellen, Laura Linney, Milo Parker, Hiroyuki Sanada, Hattie Morahan
Sortie le : 04 octobre 2016
Distribution : ARP Sélection
Durée : 100 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

Meilleur dvd Octobre 2016 ( 10 ème )

Dans la série des nombreuses aventures de Sherlock Holmes, l’épisode relaté par Bill Condon peut marquer les esprits. Non pas pour sa réalisation sans grande originalité (il ne faut pas écorner la légende) mais pour une histoire assez drôle, joliment construite et interprétée avec classe par Ian McKellen, Laura Linney et le jeune Milo Parker.

Une vue d’ensemble qui s’harmonise autour de quelques anicroches croustillantes. Holmes en veut beaucoup à son cher Watson de l’avoir affublé de son fameux « deerstalker » (la célèbre casquette à double visière) qu’il n’a dit-il jamais porté. Comme la pipe lui est tout aussi étrangère.

Des clichés balayés par une autre tempête lorsqu’il va lui-même visionner une des adaptations cinématographiques de son personnage dont il critique le point de vue.

Mr Holmes

C’est plutôt marrant comme idée surtout que la façon dont joue le comédien, « comme une pantomime » ne lui convient pas du tout.  Des intentions de scénario bien venues au milieu d’un récit qui taraude toujours ce pauvre Sherlock maintenant à la retraite.

Au fond de son terrier typiquement britannique, le vieil ours maugrée après lui. «  Je me suis exilé en punition » murmure-t-il en se remémorant sa dernière affaire pour laquelle il s’accuse d’avoir été lâche et égoïste.

La solitude d’une femme abandonnée à son désespoir. Il veut la retrouver, reprendre le cours de l’enquête et aboutir à la vérité. Une histoire d’autrefois qui se mêle à sa fin de vie, qu’il imaginait plus paisible dans ce coin du Sussex où la compagnie du fils de la gouvernante va aussi lui procurer un peu d’amusement.

Le vieil homme et l’enfant, des rapports assez prévisibles  que le scénariste Jeffrey Hatcher rehausse d’une pointe d’exotisme tout à fait british. Si son légendaire pouvoir de déduction n’est plus intact, et si Watson n’est plus là, le héros d’Arthur Conan Doyle force toujours l’admiration. A défaut de marquer son territoire par une direction d’acteurs assez morne.

  • Il n’y a pas de bonus
Meilleur dvd Octobre 2016 ( 10 ème ) Dans la série des nombreuses aventures de Sherlock Holmes, l’épisode relaté par Bill Condon peut marquer les esprits. Non pas pour sa réalisation sans grande originalité (il ne faut pas écorner la légende) mais pour une histoire assez drôle, joliment construite et interprétée avec classe par Ian McKellen, Laura Linney et le jeune Milo Parker. Une vue d’ensemble qui s’harmonise autour de quelques anicroches croustillantes. Holmes en veut beaucoup à son cher Watson de l’avoir affublé de son fameux « deerstalker » (la célèbre casquette à double visière) qu’il n’a dit-il jamais porté. Comme…
Le film

Je n’ai pas lu le roman "Les Abeilles de Monsieur Holmes" de Mitch Cullin, publié en 2005 dont s’inspire le réalisateur pour retrouver l'univers créé par Sir Arthur Conan Doyle. Un monde quelque peu chahuté par la retraite de son héros qui malgré tout reviendra sur sa dernière affaire jamais élucidée. Un échec dont il ne se remet pas : cette histoire du passé liée à son exil volontaire s’imbrique joliment, mais ne sort pas de son cadre victorien. Ça joue d’abord à fond sur les clichés du personnage, sa légende qu’il va lui-même détruire en assurant que tout est de la faute de Watson et de ses affabulations sur un personnage qu’il n’a jamais été. Un point de vue original  qui n’est pas suivi des faits, tant la direction d’acteurs est assez fade et la réalisation conforme à un certain style britannique du sépia.

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