Accueil » A la une » « Mon fils » de Eran Riklis. Critique DVD

« Mon fils » de Eran Riklis. Critique DVD

Synopsis: Iyad a grandi dans une ville arabe en Israël. A 16 ans, il intègre un prestigieux internat juif à Jérusalem. Il est le premier et seul Arabe à y être admis. Il est progressivement accepté par ses camarades mais n’a qu’un véritable ami, Yonatan, un garçon atteint d’une maladie héréditaire. Iyad se rapproche de la famille de Yonatan, apportant du courage et de la force à sa mère Edna. Il devient vite le deuxième fils de la famille...

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Mon fils"
De : Eran Riklis
Avec : Tawfeek Barhom, Yaël Abecassis, Michael Moshonov, Ali Suliman, Danielle Kitzis
Sortie le : 17 juin 2015
Distribution : Pyramide Vidéo
Durée : 100 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Le bonus

Sur le conflit israélo-palestinien, Eran Riklis ose la différence. Il détourne les codes avec une bonne volonté qui parfois confine à la maladresse. Mais le fond demeure sérieux et  d’une extrême gravité. Sur le ton sinon de le l’humour, du moins de la légèreté on suit cet affrontement quasi millénaire, à travers une télévision poussiéreuse, dont le propriétaire dissimule une identité qui autrefois pouvait inquiéter les autorités.

Aujourd’hui Salah n’est qu’un cueilleur de fruits martèle le directeur de la petite école où son fils Iyad tient tête à cette hiérarchie imbécile. Enfant surdoué, il  accède à une grande école où habituellement les Arabes n’ont pas droit de cité.

« Tu seras le premier palestinien à construire la bombe atomique » dit fièrement le papa qui met tous ses échecs au service de sa progéniture.

Iyad est conscient des responsabilités qu’engage sa nouvelle vie auprès d’une population à priori hostile. Mais le palestinien fera la rencontre d’une jeune israélienne et viendra en aide à un enfant handicapé.  Ce schéma assez classique, le réalisateur l’articule autour de cette confrontation  avec des positions plutôt caricaturales, empreintes d’un humanisme forcené.

Trop codifié, on n’attend pas grand-chose de ce recueil de bonnes volontés . Si des films comme «  Bethléem », «  Atala » ou «L’attentat » me paraissent plus percutants, «  Mon fils » libère pourtant une parole tout aussi importante sur le respect et la tolérance qui devraient présider à toute déclaration d’humanité.

L’adhésion serait encore plus immédiate sans cette construction narrative assez bizarre,  un peu coq à l’âne.

Le  montage, comme hésitant est très elliptique. Il n’est pas toujours évident alors de suivre les circonvolutions politico-familiales des protagonistes de ce drame qui pour être universel n’en recèle pas moins quelques hiatus, intimes ou personnels.  Une nouvelle épreuve s’annonce pour Iyad prêt à tout sacrifier pour vivre son amour interdit. Pas de menace pour Israël, rien que des craintes. Sempiternelles…

LE SUPPLEMENT

Sur le conflit israélo-palestinien, Eran Riklis ose la différence. Il détourne les codes avec une bonne volonté qui parfois confine à la maladresse. Mais le fond demeure sérieux et  d’une extrême gravité. Sur le ton sinon de le l’humour, du moins de la légèreté on suit cet affrontement quasi millénaire, à travers une télévision poussiéreuse, dont le propriétaire dissimule une identité qui autrefois pouvait inquiéter les autorités. Aujourd’hui Salah n’est qu’un cueilleur de fruits martèle le directeur de la petite école où son fils Iyad tient tête à cette hiérarchie imbécile. Enfant surdoué, il  accède à une grande école où…

Review Overview

Le film
Le bonus

On aborde ici une fois encore le conflit israélo-palestinien, en dédramatisant les attendus historiques, au profit d’une solution esquissée vaguement à travers l’itinéraire d’un jeune palestinien admis dans une grande école israélienne. C’est donc un schéma assez classique que le réalisateur articule autour de cette confrontation  avec des positions assez caricaturales, empreintes d’un humanisme forcené. Le tout fonctionne plutôt bien, même si il ne faut pas attendre grand-chose d’une mise en scène codifiée par la thématique. Si des films comme «  Bethléem », «  Atala » ou «  L’attentat » me paraissent plus percutants, «  Mon fils » libère une parole tout aussi importante sur le respect et la tolérance qui devraient présider à toute déclaration d’humanité.

Avis bonus Un making of qui raconte surtout l’histoire du film et ses personnages 

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« No Nos Moveran » de Pierre Saint Martin Castellanos . Critique cinéma

Une vieille dame raccommode son passé tant bien que mal. Elle est avocate et plaide bizarrement .

Laisser un commentaire